
L’accompagnement d’un athlète vers le haut niveau implique une disponibilité quotidienne pour un entraîneur de club qui veut continuer par ailleurs à s’occuper des autres. Pour l’athlète la charge d’entraînement doit augmenter progressivement pour devenir parfois bi -quotidienne.
En ont – ils tous les deux la disponibilité ? Seulement dans quelques cas particuliers, d’où parfois la nécessité des pôles.
Le club doit pouvoir s’adapter en allégeant la charge de l’entraîneur ( engager un autre entraîneur à ses côtés…), en accompagnement financièrement la carrière de l’athlète ( plus de déplacements, suivi médical, aide à la formation ou au logement…) en appui sur ses partenaires locaux ( villes, conseil général…). Est il assez structuré pour que ce ne soit pas à l’entraîneur de remplir ces tâches ?
La détection : Elle devient de plus en plus difficile à l’école car les jeunes présentent de plus en plus de lacunes au plan moteur et les profs d’EPS ne peuvent accomplir de miracles !
D’une part, nous constatons tous, depuis plusieurs années l’affaiblissement moteur et physique d’une majorité de nos élèves.
De nombreuses enquêtes le confirment tel le rapport Saulnier (2004) :
La diminution du potentiel physique des enfants est due à la baisse très importante de l’activité physique sociale de tous les jours.
Cet état est souvent aggravé par un excédent de masse corporelle préjudiciable à la pratique des APS
Avant :
activités physiques sociales quotidiennes ce qui amenait les enfants avec un bagage moteur suffisant à l’entrée en 6ème.
L’EPS proposait donc une initiation aux techniques sportives
Aujourd’hui :
peu d’activités physiques sociales + excédent de masse corporelle, donc peu de pré-requis moteurs à l’entrée en 6ème. L’EPS propose alors une remise à ,niveau physique. D’autre part nous savons tous que la pratique de l’athlétisme nécessite un pouvoir minimum au niveau physique et moteur pour entrer dans l’activité. Et qu’en plus, elle fait appel à des valeurs (travail, effort, patience dans l’attente des résultats, respect des adversaires) qui ne sont plus très attractives pour les élèves.
L ‘athlète de talent : je n’invente rien, d’autres entraîneurs sauront fort bien le dire : moi je recherche l’élève qui a du « pied » et qui court vite car le haut niveau n’est accessible qu’à ceux qui peuvent faire très très vite ce que font (parfois de façon plus coordonnée) leurs camarades
d’entraînement .
Le groupe : là encore je n’invente rien : je reste convaincu qu’il faut passer par le collectif pour permettre l’épanouissement individuel. Donc bien sur j’accorde une place de choix au travail du relais.
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