
1)- L’impulsion :
Des sensations, des intentions, des « images » :
« par-dessus », « renvoi-tendu », « en percussion », « monter sur l’appui », « résistance » à
l’écrasement,
Des définitions fonctionnelles, biomécaniques, physiques :
« passer sur l’appui », « conserver la vitesse », « déformation de trajectoire »,
« balayer le plus grand secteur possible dans le moins de temps possible »
Crédit photo : Depositphotos
Définition :
On peut définir l’impulsion comme la déformation de la trajectoire du centre de gravité du corps de l’athlète ou de l’ensemble corps/engin lors du dernier appui. L’impulsion aussi appelée « appel » dans les sauts, commence à la pose du pied d’appel et se termine lorsque que le pied quitte le sol.
Cette phase d’appel nécessite obligatoirement une préparation préalable que l’on nomme « préparation à l’appel » ou plus communément « liaison course d’élan-impulsion ».
En saut, il faut sortir avec la plus grande vitesse « spécifique » possible de l’appel.
2)- Saut en hauteur :
But :
Un saut en hauteur ! En hauteur, oui mais pas seulement ! La prédominance de la composante verticale de l’impulsion est évidente mais pas suffisante. Un saut « monté », « pointu » très au-dessus de la barre mais où le sauteur retombe sur celle-ci est chose courante ! Pourquoi ?
Aller vers le haut ! Déformer sa trajectoire pour aller vers le haut ! Faire une impulsion vers le haut !
Ces affirmations ne veulent pas dire que l’impulsion est seulement verticale même au saut en hauteur les sauteurs parcourent plus de 4m en longueur … Il faut aller vers le haut tout en allant vers l’avant.
L’apprentissage du saut en hauteur en particulier ne peut avoir de sens que si l’on met en perspective la formation de l’athlète du « débutant » au « haut niveau ». Il nous faut donc comprendre le fonctionnement du débutant (motricité athlétique du débutant) au saut en hauteur et celui de l’athlète expert (motricité athlétique de haut niveau). Cette double compréhension nous donnera les clés du chemin qui permet d’évoluer d’un niveau à l’autre.
a)- L’impulsion du « débutant » :
– L’impulsion du débutant peut être donc définie comme une impulsion « par-dessous » qui correspond à l’habitude « d’enjamber des obstacles hauts » en guidant le franchissement par la jambe libre ce qui exige un corps non aligné afin d’assurer la précision de ce guidage.
Au saut en hauteur : Le jeune athlète face à une barre de saut a tendance à jeter sa jambe libre presque tendue afin d’enjamber la barre sur le côté ainsi il se retrouve orienté vers le 1er poteau avec les jambes qui « partent » devant lui. Les pieds sont devant le bassin et devant la ligne d’épaules. La réception sur le tapis, ce fait par une chute parallèle au fil.
b)- L’impulsion de « haut niveau » :
– L’impulsion de haut niveau peut être caractérisée comme une impulsion « par-dessus ».
Au saut en hauteur : le sauteur de haut niveau« passe » par-dessus en hauteur car son corps est aligné comme un bâton qui bute donc il tourne en l’air. De cette observation du haut niveau, on peut en déduire les principes fondamentaux de la « technique » : la jambe libre ne doit plus être la « cause » du franchissement ce qui provoque en particulier le recul du bassin mais la « conséquence » de l’avancée du bassin lors de l’appel.
3 – Démarche pédagogique de formation au saut en hauteur
3-1- Développement technique du jeune sauteur en hauteur
3-1-1- Les situations pédagogiques de « référence »
La situation référence n°1 a été appelée « la fusée » saut vers l’AVANT afin de donner une intention de décollage donc d’accélération.
Pour en savoir plus, téléchargez le document : UNE APPROCHE NOVATRICE DU SAUT EN HAUTEUR par Patrick LEGER
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