L’ABC DU CIRCUIT TRAINING par Jean Claude Le Cornec
L’ABC DE LA PRÉPA avec le concours de Sheraz, Aline, Enzo, Nora, Franck, Greg, le club de Domont athlétisme, Jessica Pardin athlète Elite et Sylvain Boquet, entraineur à Domont athlétisme par Jean Claude Le Cornec
Tout un panel d’exercices est à votre portée. N’hésitez à supprimer une séance de course à pied pour effectuer l’ABC du circuit training. Vous n’en serez que gagnant.
Le but de la PPG en athlétisme est en premier lieu un renforcement musculaire. Comme toujours, on compare l’être humain à une voiture. Imaginez vous avez une 2 CV avec un moteur de Formule 1. Naturellement, ce n’est pas le cas pour vous. Votre moteur, c’est ce qui bat à l’interieur de votre corps mais votre carrosserie, c’est votre charpente musculaire et osseuse.
Une bonne PPG assurera en plus d’un renforcement musculaire:
- Une meilleure résistance à la fatigue
- Une augmentation du souffle
- Meilleur rendement musculaire
- Prévention à la blessure
Au travers ces quelques exercices, vous pourrez jouer sur le nombre de répétitions des enchainements que vous effectuerez. Tout est une question de bon sens, adaptez vos séances en fonction de votre niveau.
Mais avant de commencer, un petit cours d’anatomie pour mieux visualiser les chaines musculaires sollicitées.
Pour en savoir plus, clic: L’ABC DU CIRCUIT TRAINING par Jean Claude Le Cornec
LIVRET POUR SPORTIFS ET ENTRAINEURS EN PÉRIODE DE CONFINEMENT
Avec la pandémie liée au COVID19, la crise sanitaire qui frappe la France et le monde entier, est d’une ampleur et d’une gravité sans précédent. Elle modifie profondément nos modes de vie, nos habitudes et impacte fortement notre activité professionnelle et nos relations sociales. Pour lutter contre ce virus, vous l’avez tous compris, l’unique solution est de respecter scrupuleusement le confinement et les gestes barrières.
S’il est particulièrement dangereux pour les personnes âgées, ce virus n’épargne personne, pas même les sportifs de haut niveau. Aussi, pour vous protéger, protéger vos familles, et également protéger la société toute entière il est impératif que vous appliquiez ces consignes. Nous avons besoin de vous pour montrer l’exemple. Vous avez déjà été nombreux à afficher votre civisme sur les réseaux sociaux et je vous en remercie. Il faut continuer car la crise va durer encore.
Je n’oublie pas que cette période est particulièrement délicate pour vous chères sportives, chers sportifs de haut niveau et chers membres de l’encadrement technique. Nous savons qu’il est difficile de s’entrainer à la maison, de ne pas pouvoir se rendre à un équipement, de gérer l’attente sans savoir réellement quand vous serez en mesure de reprendre une vie normale.
Je veux, par ces quelques lignes, vous rappeler qu’à côtés de votre entraineur, de votre fédération qui vous suivent au quotidien, l’État met à votre disposition un ensemble de ressources, experts, contenus pour vous accompagner. En cette période très particulière, et grâce à la mobilisation de l’INSEP et de tous nos centres du réseau grand INSEP, nous avons produit ce livret qui vous donnera, nous l’espérons, des informations, des conseils et surtout des contacts, par territoire, pour répondre à vos questions et traverser la crise plus facilement. Il sera régulièrement mis à jour.
Je profite de cette occasion pour vous inviter à tirer parti de cette situation pour prendre du recul, prendre soin de vous, profiter du confinement pour faire ce que vous n’avez jamais eu le temps d’entreprendre dans le rythme de vie frénétique qu’est d’un athlète. Ouvrez-vous à d’autres domaines, vous en ressortirez personnellement enrichi. A ce propos, j’invite ceux qui le souhaitent à nous faire partager par écrit leur expérience du confinement avec ses difficultés, ses moments cocasses, des conseils pour les autres athlètes aussi. Avec votre accord, nous les mettrons en ligne et les partagerons sur les plateformes du Ministère des Sports. Voici l’adresse : ministere@jeunesse-sports.gouv.fr
Prenez soin de vous, de vos proches, bientôt nous pourrons tous à nouveau sortir, courir, jouer, rouler, nager librement. Nous savourerons ces plaisirs retrouvés avec autant de bonheur que nous aurons mis toute notre abnégation et notre discipline dans la bataille contre le coronavirus. A très bientôt,
Roxana MARACINEANU
Voir le document dans sa totalité: livretConfinement-2020 v2
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Comment bien dormir en période de confinement ? par Mathieu Nedelec
Comment bien dormir en période de confinement ?
Et vous, vous dormez comment pendant le confinement ? Par Mathieu Nedelec
Afin d’endiguer la propagation du coronavirus Covid -19, le confinement a été décrété le 17 mars et nous sommes maintenant au début du mois d’avril. Si le confinement apparaît comme une solution urgente et nécessaire afin de lutter contre la pandémie, divers effets secondaires y sont cependant associés. Au cours de la dernière quinzaine, de nombreuses personnes m’ont fait remonter une modification de leur sommeil. La situation nouvelle et inédite du confinement donne lieu à trois grands types de modification du sommeil :
– votre sommeil est perturbé du fait d’une désynchronisation de votre rythme veille-sommeil.
Vos horaires de lever et de coucher sont irréguliers, vous grignotez de manière anarchique et finalement votre rythme veille-sommeil n’est plus en phase avec les rythmes biologiques qui sont dictés par votre horloge interne. Une sensation de fatigue générale est généralement présente ;
– votre sommeil est perturbé du fait d’un niveau d’anxiété important lié à la pandémie. Les études récentes sur les effets du confinement en Chine montrent sans surprise des niveaux d’anxiété très élevés, une régulation émotionnelle difficile et de nombreux cas de stress posttraumatique quand le confinement dépasse les 10 jours. Vous suivez avec attention la progression du virus, relayée de façon très anxiogène par les chaînes d’information en continu.
Vous faites des rêves plus fréquents, parfois étranges ;
– vous dormez plus que d’habitude et profitez du confinement pour réaliser de bonnes nuits de sommeil. Délesté des contraintes diverses et variées liées au contexte professionnel notamment, c’est peut-être le signe que vous aviez cumulé une dette de sommeil que vous êtes en train de rembourser.
Quelle que soit la catégorie dans laquelle vous vous trouvez, voici quelques clés pour bénéficier d’un sommeil récupérateur au cours de la période de confinement :
– Régularité : veillez à adopter une heure de coucher et surtout de lever la plus
régulière possible, quelle que soit la qualité de la nuit passée, et habillez-vous comme pour une journée de travail. Le week-end, évitez la grasse matinée et optez pour un réveil au plus tard deux heures après votre heure habituelle de lever la semaine. Cela vous laissera le temps d’être actif la matinée, et éventuellement de réaliser une courte sieste (maximum 30 minutes) bienvenue en début d’après-midi. Vous accumulerez aussi une pression de sommeil suffisante et trouverez facilement le sommeil le soir venu. Vous entretiendrez surtout des rythmes veillesommeil réguliers jour après jour, nuit après nuit… Nous ne savons pas encore combien de temps ce confinement va durer !
– Activité physique : Pour un sportif de haut niveau s’entraînant jusque 30 à 35 heures par semaine, la réduction drastique de l’activité diurne peut être problématique. Veillez en cette période de confinement à conserver au minimum une heure d’activité physique quotidienne, si possible en étant exposé à la lumière extérieure. Une telle activité permet de favoriser le sommeil lent profond et récupérateur au cours de la nuit.
– la lumière est le plus puissant synchroniseur de l’horloge interne qui règle nos rythmes biologiques. Au réveil puis au cours du petit-déjeuner, exposez-vous à la lumière du soleil ou à défaut à une lampe de luminothérapie (blanche ou bleue). Continuez de vous exposer dès que possible au cours de la journée : même confinée, votre horloge interne doit intégrer que c’est le jour !
• -l’heure régulière à laquelle vous prenez vos différents repas (petit-déjeuner, déjeuner, dîner) permet également de synchroniser l’horloge interne, tandis que la composition de vos repas favorise votre quantité et votre qualité de sommeil. Le repas du soir devrait être consommé deux à trois heures avant le coucher, avec des glucides à index glycémique élevé au menu ; ainsi que des aliments riches en tryptophane (poulet, dinde, graines de courge), acide aminé essentiel précurseur de la mélatonine, l’hormone du sommeil ! L’alcool, le coca, les boissons énergisantes sont à proscrire tandis que le café devrait être consommé jusque midi maximum.
• -limiter l’exposition aux médias d’information sur le coronavirus à 30 minutes maximum par
jour, et éviter ces informations juste avant le coucher. L’utilisation des nouvelles technologies (smartphone, tablette, ordinateur, télévision) devrait s’arrêter au minimum une heure avant le
coucher, et plus c’est arrêté tôt, mieux c’est !
•-utiliser une technique de relaxation (lecture, méditation, autohypnose, sophrologie,etc.) au cours de l’heure qui précède le coucher. Une douche chaude, un bain de pied, ou un bain chaud (40-42°C) permet aussi un endormissement rapide et améliore la qualité de la nuit de sommeil.
•-l’environnement de sommeil idéal : le plus obscur possible, une température entre 18 et 20°C, et le plus calme possible. Le confinement lié à l’épidémie de Covid-19 réduit nos déplacements motorisés. Ainsi s’amenuise le bruit de notre société agitée. Il suffit d’ouvrir ses fenêtres pour s’apercevoir que le silence est revenu et que s’entend la nature. Profitez-en pour jouir d’un sommeil réparateur et continu ! Sachez aussi laisser montres connectées, capteurs et leurs multiples données à leur juste place, c’est-à-dire hors de votre chambre…
Ces quelques clés devraient vous permettre de (re)trouver un sommeil récupérateur au cours de la période de confinement. Cette période, aussi incertaine soit-elle, est sans tarder l’opportunité de rembourser une éventuelle dette de sommeil, de prendre de bonnes habitudes que vous conserverez et de préparer au mieux la sortie du confinement et la reprise de l’activité !
Des recommandations individuelles peuvent vous être fournies selon vos rythmes veille-sommeil, votre chronotype, votre planning d’entraînement, vos préférences nutritionnelles.
Pour plus d’informations : matnedelec.sportscience@gmail.com
http://www.mathieu-nedelec.com/blog/comment-bien-dormir-en-periode-de-confinement.html
Chercheur en Physiologie
INSEP – Institut National du Sport,
de l’Expertise et de la Performance
Pour adhérer à notre association ou avoir des renseignements, une seule adresse :
AEIFA, 16 rue Vincent Compoint 75018 PARIS
Courriel : aeifa@aeifa.com Internet : www.aeifa.com
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OBJECTIF MARATHON – Edition du Chemin des Crêtes par Jean Claude Vollmer
Se fixer un chrono, s’entraîner, gérer sa course
Que vous souhaitiez vous aligner sur votre premier marathon ou que vous en ayez déjà plusieurs à votre actif et que votre objectif soit maintenant de faire descendre le chrono, ce livre répondra à toutes les questions que vous vous posez.
Étape par étape, il aborde l’ensemble des thématiques qui mènent vers la réussite d’une telle épreuve. Les auteurs, accompagnant au quotidien les meilleurs athlètes français, vous livrent leurs secrets. Comment se fixer un objectif adapté ? Comment construire et accorder son plan d’entraînement à son quotidien ? Comment éviter les blessures, récupérer de manière optimale et s’alimenter de manière appropriée ? Quelle préparation mentale mettre en place ?
Nos experts, entraîneur, médecin, nutritionnistes, kinésithérapeute, sophrologue, préparateur physique et sport scientists répondent précisément à l’ensemble de ces problématiques.
« La préparation d’un marathon fait intervenir une multitude de paramètres. Ce livre les aborde de manière complète, détaillée et qualitative.» Hassan Chahdi, marathonien (2h09’55’’)
Jean-Claude Vollmer
Ancien entraîneur national de demi-fond, ancien Directeur Technique National adjoint FFA, responsable du département du sport de haut niveau à l’INSEP, entraîneur de Hassan Chahdi, expert Lepape-info
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LES VÉTÉRANS ET LE SPORT par Amandine Le Cornec
QUELQUES CHIFFRES DES VÉTÉRANS EN ATHLÉTISME :
Les vétérans en Ile de France représentent un pourcentage élevé de licenciés (qui augmente d’année en année).
Par exemple :
• En 2009 : 23,89% de licenciés en Ile de France
• En 2010 : 24,40% de licenciés en Ile de France
Concernant le rapport Hommes/Femmes : en 2010, il y avait 2943 licenciés femmes vétéranes et 5478 licenciés hommes vétérans.
Les vétérans forment une catégorie parfois négligée et pas encadrée. D’ailleurs beaucoup de vétérans ne veulent pas s’inscrire dans des clubs car ils ont peur qu’en étant dans un club, ils soient obligés de faire toutes les compétitions du club.
Pour adhérer à notre association ou avoir des renseignements, une seule adresse :
AEIFA, 16 rue Vincent Compoint 75018 PARIS
Courriel : aeifa@aeifa.com Internet : www.aeifa.com
Pour en savoir plus, clic: COLLOQUE LES VETERANS ET LE SPORT par Amandine Le Cornec
LES EFFETS DE L’EXERCICE PHYSIQUE SUR LE TUBE DIGESTIF par Sid Ahmed Allal
Introduction :
Il est actuellement bien admis que l’exercice physique régulier (dans notre cas ici, le running) offre une protection contre les maladies liées à l’athérosclérose, l’hypertension artérielle, le diabète sucré de type 2, et même les cancers coliques.
L’exercice physique intensif, peut, quant à lui, être à l’origine de nombreuses complications digestives, surtout lorsqu’il est pratiqué par temps chaud sans entrainement adéquat et/ou sans hydratation suffisante.
Mécanismes des complications digestives liées à la pratique sportive intensive :
La pratique sportive intensive, lorsqu’elle est mal encadrée, peut entrainer des complications digestives ischémiques (c’est-à-dire par manque d’oxygène), mécaniques et neuroendocriniennes (hormonales).
Les complications ischémiques
Durant un effort physique intense, le sang est orienté de façon prioritaire vers les muscles, les poumons, le cœur et le cerveau, et la quantité de sang destinée aux organes du tube digestif est diminuée de 80% lorsque l’individu est à 70% de sa VO₂max. Ainsi, un exercice physique intense va provoquer des lésions ischémiques (par manque d’oxygène) au niveau de la muqueuse digestive, la fragiliser et entrainer la production de substances toxiques (telles que les endotoxines), ces substances toxiques vont provoquer plusieurs symptômes notamment une diarrhée parfois sanglante, bien connue des marathoniens.
Les complications mécaniques
Chez les runners, les impacts au sol génèrent des vibrations au niveau de la paroi abdominale, qui peuvent être à l’origine d’une sensation d’inconfort digestif.
Il existe des études contradictoires quant à l’effet de la course à pied sur le transit intestinal, cependant il est indéniable que les coureurs sont plus susceptibles que la population générale à avoir des épisodes de diarrhée et de troubles fonctionnels intestinaux (inconfort, ballonnement…)
Les complications neuroendocriniennes
Un exercice physique intense peut entrainer la suppression de la sensation de faim, c’est « l’anorexie induite par l’effort », son mécanisme n’est pas tout à fait clair.
Symptômes gastro-intestinaux et affections causés par l’effort intense
La diarrhée
Chez les coureurs en bonne santé, la diarrhée peut être causée soit par la course à pied elle-même, ou bien par une intoxication alimentaire. Habituellement la diarrhée a une évolution spontanément favorable. La diarrhée aigüe induite par l’exercice chez l’athlète n’entraine pas de déshydratation, et tend à disparaitre avec l’amélioration du niveau du coureur.
Le saignement digestif
Particulièrement fréquent chez les ultra-marathoniens (100 kms) et les triathlètes, 85% de ces athlètes ont un saignement occulte (qui ne se voit pas à l’œil nu) et qui n’est décelé que lorsque la selle est étudiée en laboratoire. Le saignement se voit plus souvent chez les coureurs jeunes, notamment après les compétitions. Heureusement, ce saignement reste occulte et transitoire.
Parfois le saignement peut persister, même de façon occulte, et être responsable d’une anémie, d’une fatigue, et d’une baisse des performances. Il est actuellement recommandé de réaliser des endoscopies digestives en première intention avant tout traitement d’un symptôme digestif ou d’une anémie chez un athlète.
En conclusion
- L’exercice physique léger à modéré a un effet protecteur vis-à-vis des troubles moteurs digestifs.
- L’exercice physique pratiqué à haute intensité peut entrainer des symptômes digestifs pouvant être sévères voire graves, notamment en cas de déshydratation et de manque d’entrainement.
- Le maitre mot : LA PRÉVENTION
- Courir 5 à 10 battements/mn en moins par rapport à la fréquence cardiaque à laquelle apparaissent les symptômes habituellement (intérêt d’un cardiofréquencemètre+++)
- Consommer de petites quantités d’aliments et de liquides (eau+++) immédiatement avant et pendant l’effort.
- En cas d’ischémie avérée : réduire l’intensité de l’effort pendant plusieurs mois, la reprise devant être très progressive.
- Éviter l’utilisation des anti-inflammatoires non stéroïdiens (type aspirine et Voltarène©), car ils aggravent les lésions induites l’ischémie intestinale.
Prenez soin de vous and keep running !!
Sid Ahmed Allal
Avec la collaboration de : http://run-dz.com/
Référénces
1- The impact of physical exercise on the gastrointestinal tract, Erick Prado de Oliveira and Roberto Carlos Burini, Current Opinion in Clinical Nutrition andMetabolic Care 2009, 12:533–538
2- Abdominal symptoms during physicalexercise and the role of gastrointestinalischaemia: a study in 12 symptomaticathletes. Rinze WF terSteege, Robert H Geelkerken, Ad B Huisman, et al. Br J Sports Med 2012;46:931–935. doi:10.1136/bjsports-2011-090277
3- Diagnosis and management of splanchnic ischemia. Ioannis E Koutroubakis, MD, PhD, Assistant Professor of Medicine. World J GastroenterolDecember 28, 2008 Volume 14 Number 48
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MARATHON AU FÉMININ par Amandine Le Cornec
MARATHON AU FÉMININ par Amandine Le Cornec
Mais pourquoi 42,195km ?
C’est une course mythique de 42,195 kilomètres, faisant référence au parcours effectué entre Marathon et Athènes du soldat grec Phidippidès, un messager lors de la bataille de Marathon contre les Perses en 490 avant Jésus Christ. Il courut annoncer la nouvelle de la victoire aux Athéniens, en parcourant d’une traite la distance qui reliait le champ de bataille de Marathon à la ville d’Athènes. Arrivé à bout de souffle, il mourut d’épuisement après avoir délivré son message.
Couru sur 40 km en 1896 au 1er JO, à Athènes, c’est en 1921 que la distance fut définitivement fixée et officialisant celle des JO de 1908 à Londres où, l’épouse d’Edouard VII souhaitant voir le départ des coureurs, celui-ci fut donné sous les fenêtres du château de Windsor. De là jusqu’à la ligne d’arrivée dans le stade de Shepherd’s Bush (rebaptisé White City), face à la loge royale dans le stade olympique, il y avait 26 miles et 385 yards soit 42,195 km, distance adoptée depuis.
Que représente le marathon pour les hommes et les femmes ?
La différence Homme/femme se constate lors des épreuves sportives. Un peu d’histoire…Ce n’est pas nouveau : les hommes ont toujours pu participer au marathon mais les femmes devaient (…)
Pour en savoir plus, clic : MARATHON AU FEMININ par Amandine Le Cornec
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Détermination des besoins énergétiques chez l’enfant de 8 à 18 ans par Georges Cazorla
I. Métabolisme de base
II. Détermination des besoins énergétiques chez l’enfant
III. Apports nutritionnels conseillés (ANC) chez l’enfant.
Enfants de 10 à 18 ans (FAO/OMS/UNU, 1986)
Avec la collaboration de AREAPS : Association Recherche et Évaluation en Activité Physique et en Sport, Georges Cazorla
Areaps – Association Recherche et Evaluation en Activité Physique et en Sport
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Colloques d’automne : un hollandais à Paris
16 OCTOBRE 2018 – IVAN MOREAU ACTUALITÉ
Interview de Serge Olivares , organisateur du colloque de l’AEIFA (association des entraineurs d’ile de France en athlétisme) consacré au renforcement musculaire du coureur par Bas Van Hooren
Bonjour Serge et merci pour ce temps accordé en aval de ce colloque qui s’est donc tenu le 6 octobre à Pantin en région parisienne (voir programme ci dessous) . Tout d’abord comment s’est passé ce colloque ?
Très bien mais je tiens à préciser que plus qu’un colloque il s’agissait en fait davantage d’un atelier (ou workshop) tenu par notre intervenant Bas Van Horen, avec beaucoup de pratique et de démonstrations pour le public présent
L’autre particularité et curiosité de cet atelier résidait en la personnalité de Bas Van Hooren, peu connu en France . Qui est il et comment son atelier s’est il présenté pour ce colloque ?
Bas en effet, n’est pas très connu en France et j’ai eu l’occasion de le découvrir à travers l’étude d’un livre de Frans Bosch référence mondiale en préparation physique .
Bas , élève de Frans Bosch y contribuait sur certains points qui ont attiré mon attention et en consultant son site internet http://www.basvanhooren.com j’ai pu y voir l’opportunité de le solliciter pour ce type d’atelier dont il était déjà coutumier aux Pays Bas
Bas aura proposé un contenu relativement spécifique sur cet atelier consacré au renforcement musculaire du coureur. Combien de personnes ont participé à ce colloque ? Étaient-elles toutes des entraîneurs en athlétisme ?
Nous avons eu une bonne quarantaine de participants . Leur profil à cette occasion était de 2 tiers d’entraîneurs en athlétisme mais aussi 1/3 de préparateurs physiques, kiné et autres acteurs n’entraînant pas spécifiquement en athlétisme.
D’expérience , c’est une constante sur des colloques de ce type où on peut cependant regretter ne pas avoir davantage d’entraîneurs en athlétisme car nous avions essayé de positionner cet atelier à une date pas trop concurrentielle en compétitions du week-end.
Ensuite Bas présente aussi l’avantage d’avoir une triple casquette compatible avec un public relativement large car il est à la fois athlète de haut niveau (champion des Pays bas du 3000 indoor en 2017), c’est aussi un entraîneur et il est doctorant et chercheur en sports et physiologie avec beaucoup de publications déjà à son actif
C’est un profil intéressant pour des ateliers de ce type ?
Tout à fait, car même s’il a des références scientifiques plutôt pointues, Bas sait dispenser un discours pragmatique et pas trop perché scientifiquement.
Il a par ailleurs le souhait de beaucoup démontrer par l’exemple et la mise en situation pratique et cela aura été le cas toute cette journée du 6 octobre.
En revanche il ne parle pas français . Comment avez vous géré cette spécificité pour la bonne tenue de cet atelier ?
C’est effectivement un point qui demande un peu d’attention à l’organisation. Nous l’avons déjà testé à l’AEIFA dans un autre colloque et nous recourons à une traductrice anglais -français qui a ainsi repris ici toutes les explications de Bas sur son atelier. Comme nous sommes néanmoins dans un jargon et des notions spécifiques, notre traductrice travaille aussi en amont ce vocabulaire et un 3e acteur (moi ici) reste toujours en veille pour apporter les complément où la précision au propos quand il peut être moins bien appréhendé par l’assistance.
D’un point de vue plus technique, qu’avez vous retenu de l’intervention de Bas ?
Son approche et sa réflexion sont très appréciables. Bas est un chercheur et en ce sens on sent que son propos est orienté vers la recherche de solutions et nouveautés . Il a par exemple une approche très pointue et personnelle concernant le renforcement des ischio-jambiers pour la course à pied. Les participants à l’atelier l’auront sans doute aussi remarqué.
A ce sujet comptez vous partager le contenu de cet atelier en direction d’un public plus large ?
Oui nous avons d’une part partagé le contenu pdf (en anglais) de cet atelier avec tous les inscrits au colloque mais nous avons également prévu de réaliser un compte rendu de cette journée que nous mettrons en ligne sur le site de l’aeifa (https://www.aeifa.com/) . C’est un peu de travail à fournir encore .
Très bien , et en cette période de colloque avez vous d’autres objectifs de colloque ou atelier à l’AEIFA pour 2019 ?
Pas à l’AEIFA en exclusivité mais nous allons participer au colloque « le cross country » qui se tiendra le 17 novembre à l’INSEP le week end du « cross International du val de marne ».
Les inscriptions sont ouvertes auprès de la LIFA Inscription colloque Le Cross 17/11/2018 , et des entraineurs et athlètes de haut niveau sont déjà prévus pour animer ce colloque (Morhad Amdouni, Clemence Calvin , Yanna Oubouhou côté athlètes )
Le renforcement musculaire du coureur par BAS VAN HOOREN
Programme du Samedi 6 octobre 2018
1) Pourquoi faire de la musculation
2) Théorie des systèmes dynamiques (Attracteurs et fluctuations)
4) Spécificité et surcharge
5) Musculation pour améliorer la performance et réduire le risque de blessure
6) Exemples d’exercices
7) Les ischios jambiers (aspects théoriques)
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DEMI-FOND DE L’ENFANT AU CHAMPION
Ce colloque s’est maintenant déroulé, vous pourrez avoir son compte rendu dans le prochain Bulletin de l’AEIFA – pour cela pensez à renouveler votre adhésion
Pour une réflexion autour de l’endurance et l’aérobie chez les jeunes et leur entraînement sur le demi-fond.
Programme
9h30 : Accueil des participants et ouverture du colloque par Lahcen Salhi – Directeur sportif de la LIFA et Alain Frérot – Président de l’AEIFA
10h : Demi-fond et courses de durée chez les jeunes en France : constats, interrogations, réflexions et pistes d’évolution par Jean Claude Vollmer – Entraîneur et ancien responsable du demi-fond à la FFA
11h : Le développement de l’endurance chez les jeunes : priorités et méthodes par Sébastien Ratel – Maître de Conférences Universitaire HDR
12h15 : L‘entraînement en endurance chez le jeune en marche athlétique
par Denis Langlois – Entraîneur formateur et haut niveau en marche athlétique
13h : Repas
14h : Faut-il revoir notre approche de l’entraînement en course à pied chez les U14-U16 ? par Antoine Galopin – Conseiller Technique et responsable national Avenir en demi- fond
15h15 : Benjamin Malaty, parcours d’un international 16h30 : Table ronde et synthèse du colloque
INSCRIPTION 30€
LE COMPTE CLUB SERA DEBITÉ D’UNE SOMME DE 30 EUROS PAR LICENCIÉ INSCRIT.
LE CAFÉ D’ACCUEIL ET LE REPAS DU MIDI SONT INCLUS DANS LE COÛT DU COLLOQUE.
INSCRIPTION SUR LIFA-ATHLE.FR
Télécharger le flyers, inscrivez vous des maintenant: ColloqueAEIFA_ 25112023
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