Être performant – Ajuster l’entraînement en fonction de son profil physiologique
Être performant – Ajuster l’entraînement en fonction de son profil physiologique. Conférence de Grégoire Millet.
Etre performant – Ajuster l’entraînement en fonction de son profil physiologique. Conférence de l’Institut des sciences du sport, professeur Grégoire Millet. …
Ajuster l’entraînement en fonction de son profil
Nous vous invitons à regarder cette vidéo
http://www.youtube.com/watch?v=TKgdHCA55OU&list=TLAr68tacwpt_JugVDsBamgS11FFB2FMeh
- Published in Athlétisme pour tous
« Accompagner les sprinters vers le haut niveau lorsque l’on est entraîneur de Club
« Accompagner les sprinters vers le haut niveau lorsque l’on est entraîneur de Club : Expériences, difficultés et ressources » Par Olivier Darnal
Présentation de l’entraîneur :
Activité professionnelle actuelle :Agent de la police ferroviaire SNCF. Titulaire d’une licence STAPS en management du sport. Moniteur fédéral.
Ancien sprinter (N3 sur 60m, 100m et 200m). la pratique du sprint au sein d’un groupe spécialisé sur le sprint à Sarcelles ou le Stade de Vanves m’a permis de côtoyer des athlètes de tous les niveaux. J’ai également pu vivre, comprendre et analyser les contraintes de l’athlète, les méthodes d’accès aux objectifs et les leviers de la performance que j’enseigne aujourd’hui.
J’ai développé un réel engouement pour le sprint au cours de ces 5 années de pratique intense. Cette passion m’a conduit à me documenter au travers d’ouvrages de référence, à comprendre les démarches physiologiques et à bâtir des programmes les intégrant. J’ai par ailleurs toujours veiller à adapter les connaissances acquises au niveau et à la maturité du groupe. J’ai pour ma part acquis la conviction que la technique était essentielle et j’ai donc voulu comprendre ce qui menait les meilleurs à ce niveau. J’ai par conséquent pris pour habitude de visionner et de décortiquer les courses des grands rendez vous de l’athlétisme international.
Présentation du club support :
AAPFA 95. Fusion du CM Garges et de l’ASS Sarcelles. 4ème club du val d’oise.
Actuellement l’AAPFA 95 est le plus important club d’athlétisme de l’est du Val d’Oise
et le seul club sportif de la communauté d’agglomération du Val de France.
Présentation du groupe d’athlètes et des athlètes les plus significatifs (palmarès sommaire et sélections internationales principales) :
Groupe mixte de sprinteurs avec une dominante de jeunes femmes.
Les filles :
Championnes de France de relais 4X100 et 4X200 en 2005.
Vice-championnes du 4X100 et championnes de France du 4X200 en 2006.
Myriam Soumaré : Palmarès fourni dès Junior, âge auquel elle a rejoint le groupe.
De nombreux titres de championne de France sur 60m, 100m et 200m.
Récemment : Médaille de bronze aux championnats d’Europe espoir sur 100 m.
DEBRECEN, 2007.
Championne de France Élite du 200m indoor cet hiver.
Les garçons :
Daman Camara : 5ème des championnats de France Espoirs en 2005 sur 400 m plat en 47‘’67.
Marc Macedot : Sélection pour la coupe d’Europe en salle à Moscou pour le relais 800-600-400-200.
Champion de France Espoir du 400 m en salle cet hiver. Meilleures performances
cet hiver : 21’’72 et 47’’99.
C’est développer et maîtriser un ensemble de méthodes et de techniques afin de mener des athlètes à fort potentiel au maximum de leurs capacités.
Plus largement, je ne réduis pas le haut niveau au bagage génétique mais je considère aussi l’engagement de l’athlète, sa rigueur et la qualité de son travail. Il m’arrive ainsi de voir du haut niveau de préparation physique et mentale chez des
athlètes qui font moins parler d’eux.
Implication de l’entraîneur :
C’est une implication de tous les instants. Depuis le bureau qui échafaude la programmation jusqu’au stade, mon seul objectif est de contrôler avec l’athlète, tous les paramètres de sa préparation. A mes yeux, seule une implication totale conduit
aux objectifs fixés.
Implication de la part de l’athlète :
Elle varie en fonction de son niveau de motivation, des raisons pour lesquels l’athlète choisi sa discipline et y persévère. L’expérience m’a démontré que, quelque soit la nature des motivations de l’athlète, je parviens à atteindre les objectifs tant que celui ci parvient à se mobiliser suffisamment pour me laisser un espace de travail.
Implication de la part du club :
Les possibilités de l’AAPFA ne sont certainement pas au niveau des grandes enseignes de l’athlétisme français. Pourtant une section de sprint performante y a vu le jour. Nous sommes donc confrontés à une situation un peu paradoxale ou les moyens ne sont pas toujours à la hauteur des ambitions. Ce qui en revanche me fait plaisir, c’est de constater que l’attachement des athlètes pour le club n’a quant à lui jamais fléchi !
La détection :
Chaque année, plusieurs coaches du club collaborent avec les sections sportives des collèges des environs dans le cadre de l’UNSS. Ce dispositif permet d’encourager des jeunes qui le désirent à poursuivre leur initiation en club.
Qu’est ce qu’un athlète de talent ?
Qu’est ce qu’un athlète de haut niveau ?
Un athlète de talent est pour moi un athlète qui, pourvu d’un bagage technique minimum ou inexistant, est capable de performances étonnantes. Ce talent doit être exploiter en respectant les attentes de l’athlète.
Un athlète de haut niveau est un athlète de talent qui a su s’adapter à une hygiène de vie et accepter les charges de travail qui lui sont proposés par son entraîneur, le tout dans un climat de confiance et de respect mutuel. Cela implique des qualités de Détente, explosivité, combativité, capacité cardio-respiratoire.
Le groupe :
Le profil du groupe d’athlète s’est enrichi vers le haut avec l’éclosion de certains athlètes au niveau national. Il y a toujours eu des athlètes de niveau Régional et inter régional qui constitue la base du groupe. La bonne entente est un facteur de cohésion qui favorise une bonne ambiance de travail. Les relais participent à la cohésion du groupe. Ils rendent certaines séances de sprint plus ludiques. De plus l’ expérience acquise est réutilisable
Les installations :
Avantages : Double-site, salle de musculation, tribunes, des pistes en très bon état dont une neuve.
Limites : Obligation parfois de faire des groupes de niveau.
L’organisation des stages :
Deux stages LIFA par an. Étant encadrant LIFA, j’accompagne les athlètes de mon groupe qui sont invités par la LIFA. Je m’organise pour coordonner leur préparation en fonction de ces dates afin de profiter du travail bi-quotidien.
Le dopage ?
Je n’y ai jamais été confronté, mais mon groupe est mis en garde
Relations avec les institutions :
Mes relations avec le club sont bonnes, je collabore avec la LIFA pour l’encadrement de stage, et avec la fédération mes relations sont naissantes et je les apprivoise au fil des performances de mes athlètes phares.
En ce qui concerne l’aspect médical, je collabore avec un kiné du sport spécialisé dans l’athlétisme.
Relations avec la filière de haut niveau fédérale :
J’ai bien compris l’importance de l’aspect psychologique pour le bien être de l’athlète, et je suis convaincu que dans certains cas et en dépit des structures sophistiquées et du cadre d’hébergement, l’accession d’un athlète à un pôle doit faire l’objet d’une réflexion au cas par cas, car un systématisation fédérale pourrait nuire à l’évolution et à l’épanouissement d’un athlète coupé du milieu dans lequel il a ses repères.
Pour adhérer à notre association ou avoir des renseignements, une seule adresse :
AEIFA, 16 rue Vincent Compoint 75018 PARIS
Courriel : aeifa@aeifa.com Internet : www.aeifa.com
- Published in Athlétisme à haut niveau
Accompagner son athlète vers le haut niveau par Ph. Lefèvre
L’accompagnement d’un athlète vers le haut niveau implique une disponibilité quotidienne pour un entraîneur de club qui veut continuer par ailleurs à s’occuper des autres. Pour l’athlète la charge d’entraînement doit augmenter progressivement pour devenir parfois bi -quotidienne.
En ont – ils tous les deux la disponibilité ? Seulement dans quelques cas particuliers, d’où parfois la nécessité des pôles.
Le club doit pouvoir s’adapter en allégeant la charge de l’entraîneur ( engager un autre entraîneur à ses côtés…), en accompagnement financièrement la carrière de l’athlète ( plus de déplacements, suivi médical, aide à la formation ou au logement…) en appui sur ses partenaires locaux ( villes, conseil général…). Est il assez structuré pour que ce ne soit pas à l’entraîneur de remplir ces tâches ?
La détection : Elle devient de plus en plus difficile à l’école car les jeunes présentent de plus en plus de lacunes au plan moteur et les profs d’EPS ne peuvent accomplir de miracles !
D’une part, nous constatons tous, depuis plusieurs années l’affaiblissement moteur et physique d’une majorité de nos élèves.
De nombreuses enquêtes le confirment tel le rapport Saulnier (2004) :
La diminution du potentiel physique des enfants est due à la baisse très importante de l’activité physique sociale de tous les jours.
Cet état est souvent aggravé par un excédent de masse corporelle préjudiciable à la pratique des APS
Avant :
activités physiques sociales quotidiennes ce qui amenait les enfants avec un bagage moteur suffisant à l’entrée en 6ème.
L’EPS proposait donc une initiation aux techniques sportives
Aujourd’hui :
peu d’activités physiques sociales + excédent de masse corporelle, donc peu de pré-requis moteurs à l’entrée en 6ème. L’EPS propose alors une remise à ,niveau physique. D’autre part nous savons tous que la pratique de l’athlétisme nécessite un pouvoir minimum au niveau physique et moteur pour entrer dans l’activité. Et qu’en plus, elle fait appel à des valeurs (travail, effort, patience dans l’attente des résultats, respect des adversaires) qui ne sont plus très attractives pour les élèves.
L ‘athlète de talent : je n’invente rien, d’autres entraîneurs sauront fort bien le dire : moi je recherche l’élève qui a du « pied » et qui court vite car le haut niveau n’est accessible qu’à ceux qui peuvent faire très très vite ce que font (parfois de façon plus coordonnée) leurs camarades
d’entraînement .
Le groupe : là encore je n’invente rien : je reste convaincu qu’il faut passer par le collectif pour permettre l’épanouissement individuel. Donc bien sur j’accorde une place de choix au travail du relais.
- Published in Athlétisme à haut niveau
Former des athlètes de haut niveau par la voie de la plurispécialisation par Bertrand VALCIN
Les plus grands champions français sont passés par cette formation. Guy Drut, Stéphane Caristan, Jean Galfione, Ladji Doucouré, ont pratiqué les épreuves combinées au minimum jusqu’en cadet avant de se spécialiser et d’atteindre le haut niveau senior dans une épreuve donnée.
De plus, en France les meilleurs sauteurs pratiquent les épreuves combinées à l’image d’Eunice Barber, championne du monde en longueur ; Marie Collonvillé (6 m 67 en longueur et 1 m 86 en hauteur). Mais également des décathloniens internationaux tels que Roman Sebrle (8 m 11 en longueur), Tom Pappas (2 m 21 en hauteur)
Pour en savoir plus: FORMATION PLURIDISCIPLINAIRE
- Published in Athlétisme à haut niveau
LE PIED ENDURANT par Bruno Gager et Jean Claude Vollmer
LE PIED ENDURANT par Bruno Gager (chercheur à l’INSEP) et Jean Claude Vollmer (entraîneur d’athlétisme)
Il y a eu un modèle de travail de pied chez le sprinter et à une certaine période, on a voulu faire rentrer les coureurs de demi-fond dans un modèle de sprinter. On va essayer d’exposer en quoi le pied du coureur de demi-fond peut être spécifique.
Pour le pied endurant, on voulait vous démontrer que par rapport au sprint où on peut compter 44 à 45 appuis sur un 100 m et 180 appuis sur un 400 m, à partir du 1500 mètres c’est 750 appuis, et 26 000 appuis sur marathon selon une étude Est-Allemande qui s’est bien concentrée sur le sujet. Et on voit qu’étant donné le nombre d’impacts, le souci d’économie va être permanent à partir du 800 mètres pour pouvoir accéder à la haute performance.
Au niveau de la fréquence, d’après le tableau, entre le 800 mètres et le marathon il y a peu de différence sur la fréquence de foulées.
Pour en savoir plus: Microsoft Word – Le pied endurant _J.C. Vollmer – B. Gager_
- Published in Articles publiés, Athlétisme à haut niveau