Les ischios-jambiers dans le sprint par Franck SCOTTE
Les ischios-jambiers dans le sprint « Pourquoi çà pète »

OSTRAVA, CZECH REPUBLIC, SEPTEMBER. 8. 2020: Sprinters race, Professional track and field sprint race, athletes on the track. Original wallpaper for summer olympic game in Tokyo 2021
Une blessure musculaire sur 2 chez le sprinteur est une blessure des ischios jambiers ; c’est cette lésion qui m’a permis d’arriver dans l’athlétisme à une époque ou l’on considérait que c’était principalement le manque d’étirements qui en était responsable .
Si cela pouvait être vrai dans certaines disciplines sportives comme le football , cela n’était pas le cas chez les sprinteurs ou les étirements sont connus et pratiqués, même si ce n’est peut-être pas tout à fait dans les règles de l’art .
Les étirements sont indispensables mais insuffisants à eux seuls pour la prévention des lésions musculaires ; aussi au fil des années nous avons rassemblé divers éléments qui nous permettent désormais de ne plus considérer la lésion des ischios jambiers comme une fatalité mais
d’être actif et prévenant par rapport à celle-ci .
Pour en savoir plus, clic: ischios-jambiers-sprint
- Published in Articles par disciplines, Piste
Optimisation de la résistance spécifique dans le deuxième virage
- Published in Articles par disciplines, Piste
Les haies basses, par Philippe Leynier
Un des thèmes du colloque de Mars 2006 était le 400m Haies. Voici donc les compte- rendus des intervenants. Remercions ici Nadine Debois qui a été une scripte compétente.
Le 400m Haies est une épreuve qui rebute pas mal d’athlètes, de par l’investissement conséquent qu’il nécessite à l’entraînement. Ceci a pour conséquence un nombre peu important de spécialistes de cette discipline, malgré de bons résultats internationaux, notamment chez les hommes. Il semble qu’il n’y ait pas suffisamment d’entraîneurs de cette spécialité, ce qui expliquerait en partie la faiblesse des effectifs.
Le 400m Haies peut apparaître comme une épreuve peu motivante car :
– l’effort du tour de piste fait peur,
– il nécessite un investissement conséquent à l’entraînement qui rebute certains athlètes,
– les horaires de compétition (le plus souvent en tout début de réunion) sont peu motivants,
– la performance peut apparaître comme aléatoire (influence forte des conditions climatiques, gros écarts de performances chez les athlètes peu experts selon qu’ils ont su ou pas gardé le rythme lors du franchissement des obstacles),
– la technique est très exigeante (savoir franchir des deux jambes, savoir partir dans les blocks avec l’un ou l’autre pied devant)…
Adrien Clémenceau (EAMH) a suivi les traces Jean-Laurent Heusse.© Ouest-France
Pour adhérer à notre association ou avoir des renseignements, une seule adresse :
AEIFA, 16 rue Vincent Compoint 75018 PARIS
Courriel : aeifa@aeifa.com Internet : www.aeifa.com
Pour en savoir plus, clic: Les Haies basses- Philippe Leynier
- Published in Articles par disciplines, Piste
P.P.G et Demi-fond : l’œil du kiné
P.P.G et Demi-fond : l’œil du kiné Auteurs : Quentric-Foulard Isabelle, Bregeon François, Gilbert Eric, Olivares Serge, Pinon François, Trudelle Pierre
Définition de la P.P.G selon les entraîneurs.
Pour Platonov repris par Pradet, c’est « le développement et l’harmonisation des qualités physiques » , on travaillera les points faibles, pas forcément les qualités directement impliquées dans l’activité. Pour Gacon on parlera aussi de renforcement musculaire général Pour José Marajo « elle permet de développer : *la condition physique générale *la coordination et la technique *la souplesse et le relâchement *la force *le renforcement spécifique (tendineux et musculaire)
Son but est :
*d’améliorer le potentiel physique *soulager les articulations *augmenter le relâchement » Pour les entraîneurs donc elle est, un moyen de développer l’aptitude à supporter une grosse charge de travail , un moyen de corriger des carences (force, souplesse, coordination). Elle doit permettre de progresser dans la spécialité choisie. Pour nous Kinésithérapeutes , elle nous intéressera pour ses aspects prévention et correction des carences. Nous nous intéresserons particulièrement aux déficits :
- d’extensibilité,
- de force,
- de l’ajustement proprioceptif.
Intérêts et limites de la P.P.G
Intérêts :
Aspects préventifs : Elle aura un rôle important dans la prévention des blessures, en agissant sur des facteurs de risques tels que le manque d’extensibilité (prédisposant aux lésions musculaires), les défauts de coordination gestuelle (lésions musculaires et articulaires), la fatigabilité qui est une des causes principales de blessures.
Il faudra préférer adapter la séance à l’athlète, plutôt que de laisser celui-ci s’adapter aux séances. Comme d’autres formes d’entraînement, il faut un minimum d’individualisation. Pour cela il sera nécessaire de réaliser un bilan, qui permettra de définir les exercices et la charge de travail Risques : comme toute activité physique, elle peut aussi être source de blessures, et comporte
un certain nombre de risques potentiels. liés à l’athlète ( cf bilan) liés au terrain (sol dur, froid…) et au matériel liés à la fatigue (nécessité d’être un homme de terrain, d’avoir l’œil, de veiller à la
qualité de l’exécution, de mesurer la charge de travail, de respecter une progressivité…) L’utilisation des quelques tests présentés associée à un solide sens pratique doit éviter bien des accidents.
Le bilan :
Pour que nos mesures soient utilisables, il suffit d’utiliser quelques tests simples, fiables, valides et fidèles. Sans vouloir faire un bilan kinésithérapique, l’utilisation de quelques instruments comme le chronomètre, le mètre ruban, ou le goniomètre permettra d’obtenir des données exploitables Généralités : l’âge, les antécédents médicaux, le niveau de pratique et l’investissement personnel, la charge d’entraînement, l’activité professionnelle et scolaire.
Morphologique : on notera les déformations rachidiennes, les déformations des membres inférieurs.(hanche, genou, pieds)
Articulaire : à la recherche de limitations, ou d’hyperlaxité ( test de Beighton cf annexe I)
Musculaire : 1°):l’extensibilité
Pour mesurer :
- l’extensibilité des ischios-jambiers par exemple on utilisera le test de Wallace (cf annexe II) qui est bien standardisé (rappel patho : les lésions musculaires des ischios)
- l’extensibilité des adducteurs , on utilisera le goniomètre ou le mètre ruban, (rappel patho : les pubalgies)
- l’extensibilité du T.F.L, utilisation du test d’Ober (cf annexe II),(rappel pathosyndrome de l’essuie-glace)
- l’extensibilité de la cheville , utilisation du test de dorsi-flexion fonctionnelle(cf annexe II), (rappel patho : les tendinites d’Achille)
2°) la force
abdominaux, test de Shirado (cf annexe II)
1 minute sit up test les spinaux test de Biering-Sorensen (cf annexe II), (rappel patho :les rachialgies)la proprioception : Pour la cheville, on pourra observer la faculté de marcher sur une poutre basse, on pourra chronométrer le maintien d’un équilibre unipodal yeux fermés, membre inférieur tendu ou à 45°(rappel les entorses de cheville). Pour les auteurs américains, la pliométrie ne peut être débutée sans risque que lorsque l’athlète est capable de tenir un équilibre unipodal à 45° de flexion de hanche, les yeux fermés.A partir de ce bilan et de notre connaissance des contraintes de l’activité, nous montrerons quelques exemples d’exercices (étirements, renforcement, proprioception…). Rappelons letravail de Bruno Gajer, pour qui les muscles essentiels sont les extenseurs de hanche en contractions explosives. Nous n’oublierons pas non plus les muscles du tronc.Nous utiliserons :*des exercices d’étirement, en tension active pour le sujet hyperlaxe (rôle dans l’échauffement), contracté-relaché ou posture chez le sujet raide*des exercices de renforcement en variant les modes de contraction (isotonique,concentrique, excentrique, pliométrique) et les courses articulaires (interne, moyenne,externe),des abdominaux, spinaux, de la chaîne d’ extension.*des exercices de proprioception : marche sur poutre, équilibres les yeux ouverts ou fermés,en bougeant la tête …
Conclusion :
Comme toute autre forme d’entraînement la P.P.G doit être adaptée à l’athlète, elle est indispensable au développement harmonieux des qualités physiques, elle peut être l’occasion d’une rencontre fructueuse entre kinésithérapeutes et entraîneurs. Un travail commun dans lequel le kiné apporterait ses connaissances des pathologies et de leur prévention, et l’entraîneur sa connaissance de l’activité et son répertoire d’exercices.
Pour adhérer à notre association ou avoir des renseignements, une seule adresse : AEIFA, 16 rue Vincent Compoint 75018 PARIS Courriel : aeifa@aeifa.com Internet : www.aeifa.com
- Published in Articles par disciplines, Articles publiés, Outils pour l'entraineur, Piste
Le relais 4x100m – Problématique du haut niveau


ISTANBUL, TURKEY – FEBRUARY 16, 2019: Athletes running 4×400 during Balkan Athletics Indoor Championships
Compte tenu des écarts réduits des performances individuelles chez les sportifs de haut niveau, ce qui est très déterminant dans l’efficacité d’un relais, ce n’est pas tant la vitesse de course que la qualité des transmissions. Par exemple, dans le relais 4x100m féminin des championnats d’Europe 1998, la somme des temps individuels des coureuses était de 44”24, et le temps du relais de 42”59, soit un gain de 1”65. Aux Championnats du Monde, ce rapport passe de 44”82 à 41”78, soit un gain de 3”04.
Dans un relais bien négocié, le coureur de haut niveau perd environ 1m/s entre l’entrée dans la zone et le moment de transmission. Il faut faire en sorte que la vitesse se maintienne jusqu’à la transmission, où une situation de tampon va se produire. Cette situation de tampon est inévitable, et ce d’autant plus que les vitesses sont grandes. Elle sera augmentée si des fautes ou des hésitations sont commises.
- Faire travailler les athlètes sans repères,
- Les faire travailler avec des marques très visibles (plus grandes que celles autorisées en compétition). Ceci permet aux athlètes de voir plus facilement à la fois le coureur qui arrive et la marque, et évite ainsi qu’ils ne se focalisent que sur la marque.

AEIFA, 16 rue Vincent Compoint 75018 PARIS
Courriel : aeifa@aeifa.com Internet : www.aeifa.com
- Published in Piste
- 1
- 2