
La course hors stade féminine : d’une pratique clandestine aux foulées féminines par Eric Lacroix – Professeur agrégé d’EPS – Entraîneur fédéral d’athlétisme
« La liberté de la femme dépend, semble t-il, du bon vouloir de l’homme. S’il dit «oui», elle pourra courir ; s’il dit «non», elle courra quand même, mais en cachette. On ne sait pas trop s’il faut en rire ou en pleurer».
Yves Jeannotat, La revanche des proscrites, Spiridon n°17, Août 1974, p.1..
Longtemps les femmes ont été tenus hors ou en marge du monde athlétique et cela est plus particulièrement vrai pour les courses de longue distance. Dans les programmes de compétition, la course de fond pour les femmes n’apparait en effet que très progressivement et, à chaque fois, au terme de controverses acharnées : 1928 pour le 800m, 1967 pour le 1500m, 1974 pour le 3000m, 1984 pour le marathon, 1986 pour le 10000m. Le machisme des instances fédérales est alors tel que « l’appropriation par les femmes des courses d’endurance se fait dans la dimension du scandale, devant l’exhibition de la douleur et de la souffrance, alors que les exercices favorisant la reproduction d’enfants sains étaient acceptés »
(Labridy F., 1989).
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