SYNOPSIE
René Vaillant est un adolescent qui cherche son chemin dans la vie. Par ses exploits sportifs, sa vaillance et sa fougue, Michel Jazy, coureur de demi-fond, tel un chevalier à l’assaut de la cendrée, va devenir son héros. Dans la France des années 1960, il n’est d’ailleurs pas le seul qui va se passionner pour ce fils de mineur : devant l’écran noir et blanc, ils sont des milliers de fans d’athlétisme mais aussi des profanes à crier de joie à chacun de ses succès.
À se réjouir des joutes mémorables avec Michel Bernard, son plus coriace adversaire pour le titre national. De Stockholm en 1958 où il fait son entrée sur la scène internationale jusqu’à Tokyo en 1964, en passant par Rome où il gagne la médaille d’argent aux de jeux de 1960, le champion français soulève des foules. Malheureusement, les jeux de Tokyo vont, pour différentes raisons, devenir un véritable cauchemar. Grand favori, il échoue aux marches du podium. Son moral est atteint. Il doute alors de son destin. Il lui faudra presque un an pour qu’il se remette de cette désillusion nipponne. Mais un champion gonflé d’orgueil redresse toujours la tête et part en reconquête. L’année suivante, il bat les records du monde sur le mile, le 2 et le 3 000 mètres. Fort de son panache et de son talent, il laisse loin derrière lui ses adversaires lors des championnats d’Europe à Budapest en 1966. Jazy hésite à participer aux jeux olympiques de Mexico de 1968. Il s’insurge du choix de cette ville. Les raisons en sont toutes simples. À plus de 2000 mètres d’altitude contre les athlètes des hauts plateaux, ses chances de remporter une médaille sont minimes, aussi décide-t-il de mettre fin à sa carrière sportive.
Désormais c’est une carrière professionnelle qui lui tend les bras. Avec le même sérieux et l’ambition de réussir, il gravit les échelons auprès de Horst Dassler le patron de Adidas, qui, dans les années 1980, joue un très grand rôle sur tous les continents dans la propagation et la commercialisation de l’athlétisme et du sport en général.
Honoré, décoré, l’ange de la piste, comme on le surnommait, toujours attaché à son sport, jouit désormais d’une notoriété dans tout le pays. À la retraite, il se retire de la vie publique et vit retirer sur la côte atlantique. Il meurt en février 2024 à l’âge de 86 ans laissant derrière lui un long palmarès, l’image d’un grand champion et une renommée dans le pays qui va même bien au-delà des frontières.
Je vous remercie infiniment de vous donner de la peine de lire mon manuscrit.
Hubert Kerdellant
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Je suis enseignant en FLE (français langue étrangère) à l’Institut français de Brême et chargé de cours à l’université de Brême en romanistique : Langue & Civilisation. J’ai publié en 2013 un roman : « Poste restante – Postlagernd » en allemand. Maison d’édition : Mocambo Verlag/Bremen. ISBN 978-3-944379-00-7