
Entraineur depuis 8 ans, j’ai toujours porté une attention particulière à l’observation des athlètes que j’entraine. Que ce soit dans la globalité d’un mouvement athlétique (sprinter, sauter en longueur…), dans la complexité de la réalisation d’un mouvement spécifique ou d’un mouvement d’haltérophilie ou simplement en les regardant marcher. Ce goût de l’observation me vient de mon parcours singulier, qui durant une dizaine d’année m’a immergé dans le milieu chorégraphique auprès de chorégraphes et de danseurs. Ce monde fait de corps, d’émotions et de réflexions profondes a fortement influencé mon regard ma manière d’observer mon sport. Entrainer c’est en partie observer. Observer c’est prendre le temps de regarder la réalisation d’une action, de la ressentir par rapport au travail mené et aux convictions que nous avons. La réalisation suscite de l’émotion, cette émotion que l’on retrouve dans l’art. Nous pouvons aisément faire le pont avec l’athlétisme, et pour parler de ce que je connais nous parlerons de saut en longueur, et de danse.
Assis dans mon fauteuil de spectateur nombre de fois je me suis laissé émouvoir lors de représentation chorégraphique, des écritures ont touché le plus profond de mon être et ont fait vibrer des choses profondes en moi. J’ai ressenti ces mêmes émotions lors de concours auxquels mes athlètes prenaient part. La question que je me pose à travers cet écrit, est de (…)
- L’Influence de l’observation sur les émotions
Ici on parlera surtout du cas de l’entrainement. Je pars du principe que l’observation renvoie à des éléments rationnels. Rien n’est fait au hasard, même si nous sommes bien d’accord que nous devons en permanence adapter le contenu à chacun, et que l’individualisation au sein d’un groupe est un élément indiscutable.
Pour en savoir plus: L’observation et émotion_ du contexte compétitif au quotidien de l’entrainement 2
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