La folle histoire du record du monde du saut en hauteur par Pierre Godon
La devise des Jeux olympiques, c’est « plus vite, plus haut, plus fort ». Plus vite et plus fort, sans doute, mais plus haut, plus tellement. Le record du monde établi par le Cubain Javier Sotomayor à Salamanque en 1993 tient toujours : 2,45 m, 1 cm au-dessus de la barre transversale d’un but de foot. Longtemps inaccessible, il pourrait tomber lors du concours des championnats d’Europe d’athlétisme, vendredi 15 août. Voici son incroyable histoire.
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Le style de saut, inventé par un loser casse-cou
Tous les sauteurs en hauteur utilisent la même technique de saut, inventée par l’Américain Dick Fosbury dans les années 1960. On l’a longtemps pris pour un fou, jusqu’à ce qu’il décroche aisément la médaille d’or aux Jeux de Mexico, donnant son nom à son style : le célèbre « Fosbury Flop ». Au départ, contraint d’adopter les techniques de saut en vigueur comme le ciseau, Fosbury n’était pas doué. Mais alors pas du tout. « On m’a mis au défi de sauter par-dessus un fauteuil club. Non seulement j’ai perdu le pari, mais je me suis cassé la main en retombant », raconte Fosbury, cité par le Guardian (en anglais). Un jour, il décide de développer sa propre technique « pour arrêter de perdre tout le temps » : une course d’élan courbe, et un saut dos à la barre, obligeant le dos à se courber jusqu’à 140°, note ESPN (en anglais).
« Ce n’est pas le fruit de la science, de mon analyse ou de ma pensée, sourit Fosbury, interviewé dans The Independent (en anglais). Non, c’est juste mon instinct. Mon esprit a poussé mon corps à trouver la meilleure façon de passer par-dessus cette barre. » Le résultat est probant : avec un saut à 2,24 m, Fosbury révolutionne son sport et décroche la médaille d’or. Au moment de son saut décisif, le public de Mexico n’a d’yeux que pour lui. A ce moment précis, le vainqueur du marathon olympique franchit la ligne d’arrivée dans l’indifférence générale.
Pour en savoir plus: La folle histoire du record du monde du saut en hauteur Par Pierre Godon A
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QUELLE APPROCHE POUR LE TRAIL ? par Jean Claude Le Cornec (1ere partie)
Cet article sera divisé en plusieurs parties afin de fluidifier votre lecture. Dans un premier temps sera présenté un questionnement à définir avant de vous projeter dans l’entraînement trail. Ensuite, je vous apporterais mon point de vue personnel et des conseils techniques dans cette approche du trail. Dans un troisième temps, je vous définirais les lignes directrices, les seuils à développer. Enfin, il vous sera proposé un programme spécifique trail périodisé dans le temps.
1ere partie : QUELLE APPROCHE POUR LE TRAIL ?
Comment s’entrainer pour un trail ? Vaste question car il y a autant de réponses que d’interrogations !! Avant toute chose, il faut analyser la situation suivante. Cet examen est primordial pour votre future programmation.
- Sur quel type de trail suis-je engagé?
La classification du trail reste ambigüe et compliquée… Selon la FFA et l’ITRA (International Trail-Running Association), les classifications sont différentes. De toute manière, le principal pour vous est de connaître la distance sur laquelle il faut vous entrainer, car l’entraînement sera évidemment différent, si vous vous engagez sur un 80km et non un 42km. Pour information, vous trouverez ci-dessous les différentes classifications.
D’après la FFA, elle est définie comme suit :
- Course nature ou « Trail découverte » (moins de 21km)
- Trail court (21 à 41 km)
- Trail moyenne distance (42 à 80 km)
- Ultra trail (distance supérieure à 80 km)
Selon, l’ITRA créée en juillet 2013 pour tenter d’harmoniser la dénomination du trail, la classification est la suivante : (voir http://www.i-tra.org/page/259/Definition_du_trail.html):
- Trail Small (S): moins de 42 km
- Trail Ultra Medium (M) : de 42 km à 69 km
- Trail Ultra Long (L) : de 70 km à 99 km
Trail Ultra XLong (XL) : plus de 100 km
2. Est-ce un trail à fort dénivelé ?
La préparation d’un trail comme l’UTMB ou encore le Grand Raid de la Réunion sera bien différente de celle celle du Grand Raid du Morbihan ou encore celui du futur Ultra Trail d’Angkor au Cambodge ou il faudra chercher les montagnes, sans les trouver bien entendu.
3. J’habite en ville, à la campagne ou à la montagne ?
Chaque lieu d’habitation aura ses avantages et ses inconvénients.
Pour les chanceux, vous n’aurez que des avantages :
- Piste d’athlétisme
- Salle de sport avec appareils adaptés pour la course
- Parcours en nature avec un large choix de terrain qu’il soit plat, vallonné ou montagneux
Pour les moins chanceux, suivant le type de trail que vous aurez à préparer, si vous habitez une grande ville comme Paris par exemple, il faudra trouver quelques artifices pour palier au manque de parcours avec fort dénivelé, surtout si l’objectif est un trail de montagne.
4. Une autre interrogation d’importance nous amène maintenant à d’autres pensées que tout
traileur a dans sa tête : POURQUOI je cours ?
- Pour participer avec que l’envie de me faire plaisir
- Pour faire une performance
- Pour viser un podium
- Défi avec soi-même
- Etre en contact avec la Nature / excellent anti-stress
- C’est devenu une drogue / addiction
- Avoir des sensations pures et brutes avec la nature
- Repousser ses limites
- Etc……
5. Et enfin: combien de séances d’entraînement puis-je effectuer ?
Certains métiers, certaines contraintes familiales nous mettent parfois face à un dilemme difficile à résoudre. Toutefois, si vous vous lancez dans un trail il faudra compter 3 à 4 séances minimum pour une préparation disons correcte…. et encore dans ce cas, on ne peut que vous conseiller d’opter pour un trail n’excédant pas 60km.
Pour une préparation optimale de manière à pouvoir travailler toutes les filières énergétiques dont vous aurez besoin afin d’améliorer votre rendement « course », un nombre de séances s’imposent :
- 3 à 4 séances pour un trail court, voir 3 à 5
- 4 à 5 séances pour un trail distance moyenne, voir 4 à 6
- 5 à 8 séances pour un ultra, suivant le niveau du coureur
Dans la programmation à 5, 6 séances voire plus, celles-ci seront définies en fonction du laps de temps dont vous disposez, de votre adaptation à ce nombre de séances tout en restant conscient que votre organisme devra récupérer pour ne pas engendrer de la fatigue, ce qui ferait l’effet contraire de ce qui est préconisé. Certains dont les métiers sollicitent déjà physiquement l’organisme limiteront automatiquement aussi ce nombre de séance.
A chacun son nombre de séances d’entrainements
Ce nombre de séances suivant l’option du trail choisi est bien entendu donné qu’à titre indicatif et nous sommes conscients qu’un grand nombre de coureurs s’engagent quand même dans des ULTRAS avec un minimum de 3 séances qui restent en-dessous de ce que nous préconisons et sont quand même performants. Pour ces coureurs-là, on ne pourra que leur conseiller d’augmenter légèrement la durée de 10’ à 20’ à chaque entraînement, que l’on pourrait programmer pour une programmation sur 4 à 5 séances. Ce qui leur permettra d’accumuler un volume supplémentaire de kilomètres.
Pour d’autres, seul le fait de terminer sera l’objectif premier et tout se passera dans la tête. Ont-ils raison ? Ont-ils tort ? Nous ne sommes pas là pour juger ! L’essentiel est que cette catégorie de coureurs se fasse plaisir et ils sont nombreux…à chacun ses sensations !
La séance +
Un travail adapté en salle de sport sera un atout supplémentaire. Cette séance + différera de vos entrainements à l’extérieur. Le but sera bien entendu d’optimiser vos qualités physiques par des séances de musculations adaptées. Différents appareils sont maintenant à votre disposition pour travailler avec exactitude la chaine musculaire que vous désirez développer.
Attention toutefois à bien programmer ces séances. Ne pas cumuler des séances de VMA effectuées sur la piste avec une séance cardio en salle de sport. Tout est une question d’équilibre, cette séance + supplémentaire ne doit pas se transformer en séance – !!
Photos : Ultra Trail d’Angkor au Cambodge
Être bien entraîné et préparé, c’est être “finisher”.
C’est aussi terminer l’épreuve dans de bonnes conditions avec moins de “bobos”, ce qui facilitera la récupération et favorisera une bien meilleure reprise pour l’échéance suivante.
Jean Claude Le Cornec
Fondateur de SDPOrganisation
Organisateur de l’Ultra Trail d’Angkor
Membre du bureau Directeur de l’AEIFA
Tout savoir sur l’Ultra Trail d’Angkor – 5 options, 16, 32, 42, 64 ou 128 km en plein cœur du site archéologique
Renseignements: sdpo@sdpo.com
Site Internet: www.ultratrail-angkor.com
Pour adhérer à notre association ou avoir des renseignements, une seule adresse :
AEIFA, 16 rue Vincent Compoint 75018 PARIS
Courriel : aeifa@aeifa.com Internet : www.aeifa.com
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UNE APPROCHE NOVATRICE DU SAUT EN HAUTEUR par Patrick LEGER
1)- L’impulsion :
Des sensations, des intentions, des « images » :
« par-dessus », « renvoi-tendu », « en percussion », « monter sur l’appui », « résistance » à
l’écrasement,
Des définitions fonctionnelles, biomécaniques, physiques :
« passer sur l’appui », « conserver la vitesse », « déformation de trajectoire »,
« balayer le plus grand secteur possible dans le moins de temps possible »
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Définition :
On peut définir l’impulsion comme la déformation de la trajectoire du centre de gravité du corps de l’athlète ou de l’ensemble corps/engin lors du dernier appui. L’impulsion aussi appelée « appel » dans les sauts, commence à la pose du pied d’appel et se termine lorsque que le pied quitte le sol.
Cette phase d’appel nécessite obligatoirement une préparation préalable que l’on nomme « préparation à l’appel » ou plus communément « liaison course d’élan-impulsion ».
En saut, il faut sortir avec la plus grande vitesse « spécifique » possible de l’appel.
2)- Saut en hauteur :
But :
Un saut en hauteur ! En hauteur, oui mais pas seulement ! La prédominance de la composante verticale de l’impulsion est évidente mais pas suffisante. Un saut « monté », « pointu » très au-dessus de la barre mais où le sauteur retombe sur celle-ci est chose courante ! Pourquoi ?
Aller vers le haut ! Déformer sa trajectoire pour aller vers le haut ! Faire une impulsion vers le haut !
Ces affirmations ne veulent pas dire que l’impulsion est seulement verticale même au saut en hauteur les sauteurs parcourent plus de 4m en longueur … Il faut aller vers le haut tout en allant vers l’avant.
L’apprentissage du saut en hauteur en particulier ne peut avoir de sens que si l’on met en perspective la formation de l’athlète du « débutant » au « haut niveau ». Il nous faut donc comprendre le fonctionnement du débutant (motricité athlétique du débutant) au saut en hauteur et celui de l’athlète expert (motricité athlétique de haut niveau). Cette double compréhension nous donnera les clés du chemin qui permet d’évoluer d’un niveau à l’autre.
a)- L’impulsion du « débutant » :
– L’impulsion du débutant peut être donc définie comme une impulsion « par-dessous » qui correspond à l’habitude « d’enjamber des obstacles hauts » en guidant le franchissement par la jambe libre ce qui exige un corps non aligné afin d’assurer la précision de ce guidage.
Au saut en hauteur : Le jeune athlète face à une barre de saut a tendance à jeter sa jambe libre presque tendue afin d’enjamber la barre sur le côté ainsi il se retrouve orienté vers le 1er poteau avec les jambes qui « partent » devant lui. Les pieds sont devant le bassin et devant la ligne d’épaules. La réception sur le tapis, ce fait par une chute parallèle au fil.
b)- L’impulsion de « haut niveau » :
– L’impulsion de haut niveau peut être caractérisée comme une impulsion « par-dessus ».
Au saut en hauteur : le sauteur de haut niveau« passe » par-dessus en hauteur car son corps est aligné comme un bâton qui bute donc il tourne en l’air. De cette observation du haut niveau, on peut en déduire les principes fondamentaux de la « technique » : la jambe libre ne doit plus être la « cause » du franchissement ce qui provoque en particulier le recul du bassin mais la « conséquence » de l’avancée du bassin lors de l’appel.
3 – Démarche pédagogique de formation au saut en hauteur
3-1- Développement technique du jeune sauteur en hauteur
3-1-1- Les situations pédagogiques de « référence »
La situation référence n°1 a été appelée « la fusée » saut vers l’AVANT afin de donner une intention de décollage donc d’accélération.
Pour en savoir plus, téléchargez le document : UNE APPROCHE NOVATRICE DU SAUT EN HAUTEUR par Patrick LEGER
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Almaz Ayana dépoussière le record du 10000 m par Pierre-Jean Vazel
NOUVEAU RECORD DU MONDE: 29 min17 secondes 45
Le record du monde de l’éthiopienne Almaz Ayana au premier jour de l’athlétisme à Rio a d’autant plus surpris que les 29 min 31 s 78 de la Chinoise Wang Junxia semblaient inaccessibles. Une analyse s’impose.
Aussi impressionnante qu’elle paraisse, la marque de Wang ne reflétait pas le potentiel de son auteure. La jeune femme de 20 ans avait pourtant amélioré le précédent record d’Ingrid Kristiansen de 42 secondes en 1993 à Pékin lors des Jeux Nationaux, et depuis, personne ne s’en était approché à moins de 22 secondes. Néanmoins, l’exploit avait été réalisé au terme d’une course tactique ! Le graphique est éloquent : la courbe de vitesse de la Chinoise (en rouge) marque une nette progression après 7 km. C’est à ce moment qu’elle avait décidé de se débarrasser de son inutile lièvre Zhong Huandi. Wang avait alors couvert les derniers 3000 m en 8 min 17 s 34, soit 5 sec plus vite que le record du monde de la distance d’alors !
Les courbes de vitesse des records du monde du 10000 m féminin
En finale des Jeux de Rio, Almaz Ayana vient de courir cette dernière portion, au train, en 8 min 47 s 47. Même si elle ne paraissait pas particulièrement éprouvée à l’issu de son effort, la nouvelle détentrice du record du 10000 m est peut-être plus proche de ses limites que ne l’était son aînée, qui aurait pu passer sous les 29 min s’il lui en avait été donné l’ordre… Les méthodes de coaching des Chinoises dirigées par Ma Junren, basées sur le harcèlement, le surentraînement et sans doute déjà sur des cures hormonales et d’EPO (Wang, qui reconnait les sévices, a toujours nié avoir été dopée), avaient produit d’éphémères miracles en 1993 et 1997, le temps de quelques records qui s’effacent les uns après les autres. En 2004, Elvan Abeylegesse améliorait celui du 5000 m détenu par Jiang Bo ; c’était quelques années avant que l’Éthiopienne naturalisée Turque ne soit contrôlée positive. Il appartient depuis 2008 à son ancienne compatriote Tirunesh Dibaba. L’an dernier, la sœur cadette de cette dernière, Genzebe, avait remisé le 1500 m de Qu Yunxia aux archives. Cette année, sa préparation a été fortement perturbée par l’arrestation de son entraîneur dans une affaire de détention et d’administration de produits dopants en Espagne, et l’Éthiopie comme le Kenya sont dans le collimateur des agences antidopage.
Ayana n’est pas la seule à s’être surpassée à Rio: les 13 premières de la course y ont battu leurs meilleures marques personnelles. Elles peuvent remercier Alice Nawowuna d’avoir dynamité la course dès le départ, sur des bases totalement inconnues pour elle puisque ses temps de passages au 3000 m en 8 min 52 s 70 et au 5000 m en 14 min 46 s 81 étaient inférieurs à ses références sur ces distances (8 min 53 s 55 et 15 min 16 s 74). Si la Kényane a payé cette allure folle en terminant au pied du podium, personne à part Wang à Pékin n’avait fait mieux que son temps final, 29 min 53 s 51 !
Il faut dire qu’enfin, les conditions étaient réunies pour qu’un 10000 m féminin aboutisse à des chronos rapides. Course rarement organisée en meetings, ses listes mondiales sont principalement constituées de performances réalisées aux Jeux olympiques ou aux Championnats du monde. Les courses tactiques, la chaleur ou bien la pluie battante comme lors du record d’Europe de Paula Radcliffe (30 min 01 s 09 à Munich en 2002) ont toujours plombé les aiguilles du chronomètre.
La Britannique s’est dite impressionnée par la démonstration de l’Éthiopienne, surtout parce qu’elle n’a jamais cru à la probité des prouesses Chinoises. Pourtant, si l’on excepte le record mondial du 100 m de Florence Griffith-Joyner (10 s 49 en 1988), homologué malgré une panne de l’anémomètre, c’est le sien sur marathon (2 h 15 min 25 en 2003) qui est le plus proche de celui de la gent masculine, avec une différence de seulement 9,21 %. Elle devance en outre de 3 minutes la 2ème marathonienne de l’histoire… Sous les 10 %, on retrouve aussi le 3000 m de Wang (8 min 06 s 11, la même semaine que son historique 10000 m) et Marita Koch qui a fêté l’an passé les 30 ans de ses 47 s 60 sur 400 m. Si l’on en croit le graphique, les prochaines barres à tomber pourraient être les 1 min 53 s 28 de Jarmila Kratochvilova si Caster Semenya le veut bien, et les 14 min 11 s 15 au 5000 m, à moins que Genzebe Dibaba et Almaz Ayana ne continuent de préférer chasser la place plutôt que le temps.
Temps intermédiaires par kilomètres des deux derniers records du monde du 10000 m :
Almaz Ayana (Rio, 2016)
1000 m 3:02.0
2000 m 5:56.0
3000 m 8:53.0
4000 m 11:50.0
5000 m 14:47.1
6000 m 17:36.74
7000 m 20:29.98
8000 m 23:25.37
9000 m 26:22.88
10000 m 29:17.45
(Derniers 5000 m : 14:30.4, derniers 3000 m : 8:47.47)
Wang Junxia (Pékin, 1993)
1000 m 2:54.88
2000 m 5:56.72
3000 m 8:59.33
4000 m 12:02.90
5000 m 15:05.90
6000 m 18:10.19
7000 m 21:14.44
8000 m 23:59.88
9000 m 26:44.80
10000 m 29:31.78
(Derniers 5000 m : 14:25.88, derniers 3000m : 8:17.34)
Sources :
Chen Dunshou, Guo Junren : Analyse biomécanique du record du monde du 10000 m de Wang Junxia, Journal de l’Institut d’éducation physique de Xi’an, 03/1996.
Omega : Analyse de la course, Rapport du 10 000 m femmes, finale. Rio 2016.
Articles récents de Pierre-Jean Vazel, en savoir plus sur http://vazel.blog.lemonde.fr/
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Zoom sur le Bungypump par Marie-Christine Clais
Quelle activité se cache derrière ce drôle de nom ? On vous dit tout sur ce sport issu de la marche nordique.
Le Bungypump, qu’est-ce que c’est ?
C’est une nouvelle forme de randonnée ou encore une nouvelle version de la marche nordique dynamique avec bâtons.
La différence réside dans les bâtons qui sont désormais équipés d’un système à pompe* rendant la marche encore plus dynamique. Ce système permet de propulser le corps vers l’avant rendant l’activité encore plus tonique.
C’est un sport complet qui fait travailler les jambes, le dos, les bras, les épaules … le Bungypump favorise un renforcement musculaire général.
Cette discipline est plus accessible que le jogging et s’adresse autant à des personnes débutantes qu’à des sportifs confirmés.
Pourquoi faire du Bungypump ?
C’est l’activité idéale pour faire travailler tout le corps tout en réduisant les contraintes pour les articulations des membres inférieurs et du dos comme dans le jogging.
Vous retrouverez dans le Bungypump les mêmes vertus que dans la marche nordique. Les études scientifiques ont montré les bienfaits de ce sport sur la fonction pulmonaire, la fonction cardiovasculaire, le renforcement musculaire et la perte de poids.
Le Bungypump permet un travail sans douleur pour les personnes souffrant du dos, d’ostéoporose ou devant faire de la rééducation après un accident ou un alitement.
Ce sport est aussi conseillé pour les personnes souffrant de déséquilibre ou de problème de marche comme dans la maladie de Parkinson.
En effet, les membres inférieurs et supérieurs sont mieux coordonnés grâce aux bâtons à ressort.
Un autre atout important pour nos sociétés actuelles : elle favorise la perte de poids. Voici un comparatif de dépense de calories pour une personne de 70 kg.
• Une marche sans bâtons à 6 km/h fait dépenser 330 Kcal/h
• Une marche nordique à 6 km/h fait dépenser 455 Kcal/h
• Le Bungypump à 6 km/h fait dépenser 600 Kcal/h
• alors que le jogging en fait dépenser 700 Kcal/h.
Le mode d’emploi du Bungypump
Les bâtons s’appuient dans le sol comme un ressort ce qui permet une propulsion et une marche plus dynamiques.
Avec ce système, 90% des muscles du corps sont sollicités renforçant tous les groupes musculaires.
Une heure de Bungypump équivaut à 90 minutes de marche sans bâtons.
Au cours d’une séance vous ferez travailler tout votre corps au travers de la marche, du renforcement musculaire et du stretching.
Où faire du Bungpump à Rennes et alentours ?
Ce sport de plein air peut être pratiqué dans de nombreux endroits.
Unimutuelles soutient toujours les démarches de santé par le sport. Pour les habitants d’lle et Vilaine, nous avons repéré le Bungypump.
Vous pouvez aller tester le Bungypump au stade de Vezin-le-Coquet du lundi au vendredi de 10h à 11h en groupe de 5 personnes maximum.
Vous ne disposez pas de bâtons ? Vous pourrez en louer sur place au moment du cours.
Pour les futures adeptes du Bungypump n’habitant pas Rennes et ses alentours, renseignez vous dans votre région. Des initiations, des formations, sont organisées sur toute la France par Bungypump World Association.
Marie-Christine Clais
mariemarche35@gmail.com
Tél : 06 28 05 89 79
Pour tout savoir sur le Bungypump et vous inscrire, clic :
http://www.meetup.com/fr-FR/mariemarche35/
Voir aussi Chronique Santé Télé matin France 2 : https://youtu.be/wpPqe2lMQqI
*Bungypump est le seul bâton d’exercice équipé d’un système de pompe de 20 cm avec 4kg, 6kg ou 10kg de résistance. Il Permet d’associer marche exercices de renforcement musculaire et étirements en douceur sans chocs articulaires.
Bungypump est aussi un matériel de proprioception permettant de travailler en coordination les membres inférieurs et supérieurs.
Tous à vos bâtons !
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Colloque lancers minimes par Colette Ruineau
Le 17 novembre 2013, un colloque lancers se tenait à l’INSEP. Madame Colette Ruineau participant à ce rassemblement d’entraîneurs a eu l’amabilité de nous proposer son compte rendu qui ne concerne que les minimes. Le responsable du colloque était Stéphane Buczinski assisté de Freddy Servent et Walter Ciofani.
Sujet principal : « que faire en minimes pour être un bon cadet , puis un bon junior , puis un bon espoir et enfin un bon sénior ?»
Le thème démarre avec le tableau de M.Ritzentaller et servira de base à la matinée
Quand faut-il commencer ?
Il faut commencer en poussin !
Explication : il faut à cet âge (poussin – benjamin) développer la condition physique , la souplesse , pratiquer les exercices qui permettent de faire progresser tous les groupes musculaires et habituer l’enfant à une venue régulière à l’entrainement : 2 fois par semaine .Il y a un travail psychologique qui est aussi important que le physique
Pour en savoir plus, clic: Colloque lancers minimes par Colette Ruineau
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Courir plus vite que vite pour continuer à progresser par Hélène Bossé
Les sprinteurs sont souvent confrontés dans leur carrière à une stagnation voire à une régression de leurs performances .L’entraineur doit alors émettre plusieurs hypothèses pour identifier les causes et les mécanismes de cet obstacle.
Une des hypothèses à soulever serait celle de l’installation d’une barrière de vitesse qui agirait comme un frein dans le fonctionnement de la contraction musculaire et qui serait l’explication d’une déficience dans les possibilités d’expression de la vitesse.
Lors d’un colloque sur la préparation physique, Frédéric Aubert évoquait la notion de « stéréotype rythmique » pour signifier l’installation d’une routine neuromusculaire qui entrainerait un blocage de la vitesse.
Pour comprendre il faut se représenter de façon très schématique et simpliste le mécanisme de la contraction musculaire lorsqu’on fait un mouvement. Il faut imaginer le système nerveux comme un réseau électrique constitué de milliards de fibres nerveuses, qu’on appelle les neurones et qui sont reliés entre eux par des synapses.
Quand un stimuli est perçu interne ou externe comme le coup de pistolet du départ, il se transforme alors en un influx nerveux qui se propage sous forme de signaux électriques (les potentiels d’action) jusqu’au système nerveux central (la moelle épinière et l’encéphale).
Ce SNC traite cette information pour la faire «redescendre » ensuite vers les cellules musculaires qui donneront alors l’ordre aux muscles de se contracter ou de se relâcher en fonction de la réponse à apporter à la situation.
La plupart des ces réactions qui construisent le geste sportif sont des réflexes moteurs. On pourrait parler de comportement automatique nécessaire à l’expression d’une vitesse.
Le problème de vitesse se pose quand le circuit électrique emprunté est toujours le même et que s’installe une sorte d’habitude fonctionnelle. Le muscle dés lors n’est plus surpris et s’enferme dans une forme de monotonie. On aurait là une des explications de la barrière de vitesse !
Il faut donc réussir à créer de nouvelles voies de propagation de l’influx nerveux pour améliorer la conduction neuromusculaire. C’est là que le travail de survitesse prend tout son sens. L’entraineur doit créer les conditions souvent artificielles qui vont permettre à l’athlète de courir plus vite que vite.
La 1ère condition est de créer une stimulation au dessus de la valeur seuil mais cependant très proche des possibilités naturelles de l’athlète. On peut proposer pour ça un travail en descente où l’athlète prendra artificiellement de la vitesse pour ensuite l’entretenir sur le plat.
Il faut trouver une descente de 5 à 8 degrés maximum qui se prolonge sur une ligne droite sur laquelle on disposera une dizaine de petites lattes rapprochées. L’athlète devra s’engager de façon importante dans cette descente pour ensuite être contraint de poser un pied entre chaque latte.
La 2ème condition est de se confronter plusieurs fois à cette situation en restant à haut régime. Pour ça l’entraineur peut chronométrer ce parcours latté pour inciter l’athlète à maintenir un travail à haute intensité. On déclenche le chrono à la pose du pied dans le 1er intervalle et on l’arrête à la pose du pied derrière la dernière latte.
La 3ème condition est de donner la priorité à la qualité du travail et non à la quantité. Ainsi il faut donner une récupération complète entre les répétitions (2’ à 3’) et cesser l’exercice quand on observe une baisse de l’intensité. Celle-ci se manifeste par une augmentation du chrono, par une dégradation du geste, par une fatigue nerveuse signifiée telle que « je suis cuit ».
Il est important de comprendre que ce travail très couteux nerveusement mais aussi musculairement peut engendrer des blessures par saturation du muscle si les prérequis n’ont pas été travaillés en amont. En effet il est indispensable de faire un travail préparatoire à base de pliométrie, de gainage, de souplesse pour assumer ces hauts registres de sollicitation. De plus il est important de programmer cette séance sur un fond de fraicheur physique c’est-à-dire après 1 ou 2 jours de repos et plutôt en phase pré-compétitive.
Il est également utile d’associer à ce travail de survitesse, un travail de technique de course qui se fera dans une autre séance. En effet la contrainte matérielle qui nécessite d’exprimer une vitesse « extraordinaire » engendre une dégradation de la qualité du cycle de jambe (hyperfréquence).
La 4ème condition est la nécessité de varier les situations de survitesse pour ne pas risquer une nouvelle stagnation des performances. Il existe donc d’autres exercices qui tendent à provoquer un déséquilibre rattrapé par une accélération du déplacement. Le travail avec charge tractée suivi d’un « largage » en est un bon exemple.
En effet durant le court laps de temps de l’accélération provoqué par le largage, de nouvelles fibres nerveuses sont sollicitées.
Pour ça on peut utiliser une ceinture avec deux poignets. L’un court et l’autre retient le coureur quelques mètres avant de le lâcher par surprise: Attention cependant à la dangerosité potentielle de cet exercice.
On peut aussi utiliser un parachute pour créer la résistance à l’avancement puis ensuite se larguer soi-même
Enfin on ne peut que citer le travail fait par les sprinteurs français et mentionné cet été dans les médias, concernant l’utilisation d’outils innovants pour continuer à progresser.
C’est le cas de Guy Ontanon qui a convaincu l’INSEP de s’équiper d’un matériel allemand aux réglages très précis pour parvenir à mettre ses athlètes en situation de survitesse. Les athlètes sont reliés par un câble à une machine qui offre la possibilité de les faire courir au-dessus de leur vitesse naturelle maximale.
Les mêmes effets sont obtenus avec des ceintures de survitesse. L’exercice se réalise à deux. L’un placé devant (B) et raccordé à un point fixe (C) tracte le sprinteur (A) placé à l’arrière du dispositif.
Grâce à un système de poulie qui fonctionne comme un palan, le sprinteur voit alors sa vitesse augmenter artificiellement et de façon significative.
Conclusion
Le problème de la barrière de vitesse a été ici exploré par le prisme de sa dimension neuro biologique. Il est possible d’envisager d’autres facteurs, notamment ceux d’ordre psychologique et motivationnel. En effet lorsque l’on connait l’importance de la confiance et du mental sur la réussite, on doit aussi explorer cette dimension. Une des astuces est de priver l’athlète de ses points de repères habituels. Par exemple on lui prend des temps sur 55m ou 70m plutôt que sur 60m ou 70m.
En dépit de zones d’incertitude sur les origines de cette barrière de vitesse, la compétence de l’entraineur à faire progresser les sportifs qu’il entraine, relève aussi de sa faculté à interroger ses propres méthodes, et à comprendre que ce qui marche un jour, ne marche pas pour toujours.
Passez la survitesse
Photo: Frédéric Poirier
Hélène Bossé
Entraineur d’athlétisme BEE2
Enseignante agrégée en STAPS à l’Université Paris Est Créteil
Bibliographie :
« la préparation physique », M. Pradet, coll entrainement , édition INSEP
« La préparation physique moderne », A. Broussal, O. Bolliet, coll Counter movement
« Comprendre l’athlétisme », JL Hubiche , M. Pradet , coll entrainement, édition INSEP
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Courriel : aeifa@aeifa.com Internet : www.aeifa.com
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LA CHAUSSURE DE SAUT EN HAUTEUR
LA CHAUSSURE DE SAUT EN HAUTEUR, UNE SUCCESSION D’INNOVATIONS par Thierry Blancon
Matelas en mousse, pistes synthétiques… Après 1968, le matériel de saut en hauteur change totalement. Les chaussures de saut qui équipent les athlètes suivent cette révolution mais les transformations sont la suite d’une lente évolution qui avait débutée dès la fin du 19ème siècle.
On ne pourrait pas parler de saut en hauteur sans rappeler qu’au cours
des décennies, les chaussures ont apportées un gain supplémentaire à cette
spécialité.
Coïncidence?
Si les chaussures à pointes étaient très polyvalentes, elles sont devenues assez rapidement spécifiques. Plus de dureté, des pointes aux talons… C’est pourtant vers les années 50 qu’il faut concentrer notre attention. Jacques DUDAL se rappelle avec malice:
« En 1953, avec Victor SILLON, nous sommes allés à MOSCOU. Nous avons rencontré un entraîneur du nom de DYATCKOV. C’était un personnage rigoureux qui s’intéressait à tout. Victor a fait quelques démonstrations et notamment de notre dernière habitude qui consistait à placer une surélévation de quelques centimètres à l’appel. L’impulsion s’en trouvait modifiée. Le sauteur était obligé de « monter davantage sur l’appui » et de se servir de ses segments libres. Le dynamisme de l’impulsion et la verticalité étaient accrus. DYATCKOV semblait intéressé. «
En 1955: Robert PARIENTÉ écrit que le suédois Bengt NILSSON avait montré à MOSCOU une chaussure à semelle épaisse. En 1957: le Soviétique Yury STEPANOV battait le record du Monde du saut en hauteur. La chaussure d’appel avait été transformée de manière à surélever de 3 à 4 cm l’avant du pied par rapport au talon! L’ingénieux DYATCKOV avait eu l’idée de placer un mini tremplin sous le pied d’appel (cf. dessin #1). Les petites idées font parfois du chemin.
Dessin #1, d’après un croquis de l’ÉQUIPE, le prototype mis au point par les Soviétiques (image fournie par Michel JAZY, Adidas).
Beaucoup ont pensé que l’astuce consistait à surélever le pied d’appel par rapport à l’autre : l’épaisseur élèverait d’autant la hauteur du Centre de Gravité au décollage. Dans cette optique, la différence d’épaisseur entre le talon et l’avant du pied ayant été rapidement limitée à 13 mm certains ont essayé de ne pas mettre de chaussure côté jambe libre. Mais la semelle compensée offrait d’autres avantages. Le Dr ANDRIVET faisait observer que l’épaisseur augmentait le rendement du mollet:
« On s’est aperçu que surélever l’avant du pied par rapport au talon provoque un étirement, une mise en tension importante du mollet (cf. dessin #2). L’étirement du fuseau neuromusculaire entraîne une forte contraction réflexe du triceps sural et la performance s’en ressent sensiblement. »
Un modèle de référence…
Dès les années 70, on arrive à un modèle de référence qui sert encore de base de construction aux modèles actuels (cf. photographie).
C’est la chaussure d’appel de Gislaine BARNEY, la première française à franchir 1,80 m qui est photographiée ici. Aujourd’hui, les sauteurs ne voudraient plus de ce type de chaussure qu’ils estimeraient, à raison, dépassée mais celles qu’ils portent aux pieds ne sont pas si différentes de modèles plus « vintages ».
Innovations, innovations & encore innovations…
La concurrence et la règlementation sur le matériel s’assouplissant, pas à pas, les constructeurs innovent depuis un quart de siècle. Pour premier exemple, le règlement autorise jusqu’à onze pointes par chaussure (ce n’était pas le cas dans les années 60-70): cette possibilité est totalement exploitée mais pour une adhérence encore meilleure des essais sont faits pour que les semelles soient antidérapantes sans pour autant perturber les sensations plantaires des sauteurs par le trop de reliefs qu’elles pourraient présenter.
Pour deuxième exemple, les matériaux, les textiles sont de plus en plus légers: les chaussures le sont aussi mais aujourd’hui ce confort ne nuit pas à la dureté de la semelle ou à la rigidité de la coque. C’est un point technique indispensable qu’impose une prise d’appel à la fois tonique et sécurisante.
DEMAIN ?
…
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LE FOSBURY FLOP, UNE INNOVATION OU UNE CRÉATION ?
LE FOSBURY FLOP, UNE INNOVATION OU UNE CRÉATION ? A VOUS DE JUGER…par Thierry Blancon
Un peu d’histoire…
Au vingtième siècle, le saut en hauteur évolue. Les instances internationales souhaitent développer une épreuve qui ne soit pas un numéro d’acrobates… Le règlement interdit non seulement de prendre son appel à pieds joints mais aussi interdit et de passer la tête en premier au-dessus de la barre. A partir du saut en ciseau, on va décliner de nombreuses variantes.
On se rappelle, tout particulièrement, en 1895, le ciseau à retournement intérieur de Michael SWEENEY qui prenait son élan en courbe et engageait son genou libre fléchi. Une façon de sauter qui n’est pas sans rappeler ce que Dick FOSBURY développera soixante ans plus tard. Mais on pourrait tout aussi bien comparer les techniques de LEWDEN, de SHELLENZ ou de GESPAR.
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Pour en savoir plus, clic: HISTOIRE DU FOSBURY FLOP
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L’entraînement du 400 haies en France
L’entraînement du 400 haies en France – Essai de point des connaissances par JJ BEHM
Ça a « commencé » en 1960
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- Les Champions d’Europe du 4X4 à Berne 1954, selon leurs dires, ne s’entraînaient pas: GOUDEAU, MARTIN DU GARD, HAAROF, DEGATS jouaient au foot, se déplaçaient en vélo, y compris pour aller aux compétitions, et ne se retrouvaient sur une piste que le jeudi, où ils faisaient un 400.
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- Cela ne les a pas empêchés de courir en moins de 48, sur cendrée bien sûr.
- A part quelques exceptions, on ne peut parler d’entraînement construit qu’après les Jeux de ROME 60.
Pour en savoir plus, clic: L entraînement du 400 haies en France
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