La commune d’Achères (78) recherche un entraîneur Courses Hors Stade
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LIVRET POUR SPORTIFS ET ENTRAINEURS EN PÉRIODE DE CONFINEMENT
Avec la pandémie liée au COVID19, la crise sanitaire qui frappe la France et le monde entier, est d’une ampleur et d’une gravité sans précédent. Elle modifie profondément nos modes de vie, nos habitudes et impacte fortement notre activité professionnelle et nos relations sociales. Pour lutter contre ce virus, vous l’avez tous compris, l’unique solution est de respecter scrupuleusement le confinement et les gestes barrières.
S’il est particulièrement dangereux pour les personnes âgées, ce virus n’épargne personne, pas même les sportifs de haut niveau. Aussi, pour vous protéger, protéger vos familles, et également protéger la société toute entière il est impératif que vous appliquiez ces consignes. Nous avons besoin de vous pour montrer l’exemple. Vous avez déjà été nombreux à afficher votre civisme sur les réseaux sociaux et je vous en remercie. Il faut continuer car la crise va durer encore.
Je n’oublie pas que cette période est particulièrement délicate pour vous chères sportives, chers sportifs de haut niveau et chers membres de l’encadrement technique. Nous savons qu’il est difficile de s’entrainer à la maison, de ne pas pouvoir se rendre à un équipement, de gérer l’attente sans savoir réellement quand vous serez en mesure de reprendre une vie normale.
Je veux, par ces quelques lignes, vous rappeler qu’à côtés de votre entraineur, de votre fédération qui vous suivent au quotidien, l’État met à votre disposition un ensemble de ressources, experts, contenus pour vous accompagner. En cette période très particulière, et grâce à la mobilisation de l’INSEP et de tous nos centres du réseau grand INSEP, nous avons produit ce livret qui vous donnera, nous l’espérons, des informations, des conseils et surtout des contacts, par territoire, pour répondre à vos questions et traverser la crise plus facilement. Il sera régulièrement mis à jour.
Je profite de cette occasion pour vous inviter à tirer parti de cette situation pour prendre du recul, prendre soin de vous, profiter du confinement pour faire ce que vous n’avez jamais eu le temps d’entreprendre dans le rythme de vie frénétique qu’est d’un athlète. Ouvrez-vous à d’autres domaines, vous en ressortirez personnellement enrichi. A ce propos, j’invite ceux qui le souhaitent à nous faire partager par écrit leur expérience du confinement avec ses difficultés, ses moments cocasses, des conseils pour les autres athlètes aussi. Avec votre accord, nous les mettrons en ligne et les partagerons sur les plateformes du Ministère des Sports. Voici l’adresse : ministere@jeunesse-sports.gouv.fr
Prenez soin de vous, de vos proches, bientôt nous pourrons tous à nouveau sortir, courir, jouer, rouler, nager librement. Nous savourerons ces plaisirs retrouvés avec autant de bonheur que nous aurons mis toute notre abnégation et notre discipline dans la bataille contre le coronavirus. A très bientôt,
Roxana MARACINEANU
Voir le document dans sa totalité: livretConfinement-2020 v2
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Comment bien dormir en période de confinement ? par Mathieu Nedelec
Comment bien dormir en période de confinement ?
Et vous, vous dormez comment pendant le confinement ? Par Mathieu Nedelec
Afin d’endiguer la propagation du coronavirus Covid -19, le confinement a été décrété le 17 mars et nous sommes maintenant au début du mois d’avril. Si le confinement apparaît comme une solution urgente et nécessaire afin de lutter contre la pandémie, divers effets secondaires y sont cependant associés. Au cours de la dernière quinzaine, de nombreuses personnes m’ont fait remonter une modification de leur sommeil. La situation nouvelle et inédite du confinement donne lieu à trois grands types de modification du sommeil :
– votre sommeil est perturbé du fait d’une désynchronisation de votre rythme veille-sommeil.
Vos horaires de lever et de coucher sont irréguliers, vous grignotez de manière anarchique et finalement votre rythme veille-sommeil n’est plus en phase avec les rythmes biologiques qui sont dictés par votre horloge interne. Une sensation de fatigue générale est généralement présente ;
– votre sommeil est perturbé du fait d’un niveau d’anxiété important lié à la pandémie. Les études récentes sur les effets du confinement en Chine montrent sans surprise des niveaux d’anxiété très élevés, une régulation émotionnelle difficile et de nombreux cas de stress posttraumatique quand le confinement dépasse les 10 jours. Vous suivez avec attention la progression du virus, relayée de façon très anxiogène par les chaînes d’information en continu.
Vous faites des rêves plus fréquents, parfois étranges ;
– vous dormez plus que d’habitude et profitez du confinement pour réaliser de bonnes nuits de sommeil. Délesté des contraintes diverses et variées liées au contexte professionnel notamment, c’est peut-être le signe que vous aviez cumulé une dette de sommeil que vous êtes en train de rembourser.
Quelle que soit la catégorie dans laquelle vous vous trouvez, voici quelques clés pour bénéficier d’un sommeil récupérateur au cours de la période de confinement :
– Régularité : veillez à adopter une heure de coucher et surtout de lever la plus
régulière possible, quelle que soit la qualité de la nuit passée, et habillez-vous comme pour une journée de travail. Le week-end, évitez la grasse matinée et optez pour un réveil au plus tard deux heures après votre heure habituelle de lever la semaine. Cela vous laissera le temps d’être actif la matinée, et éventuellement de réaliser une courte sieste (maximum 30 minutes) bienvenue en début d’après-midi. Vous accumulerez aussi une pression de sommeil suffisante et trouverez facilement le sommeil le soir venu. Vous entretiendrez surtout des rythmes veillesommeil réguliers jour après jour, nuit après nuit… Nous ne savons pas encore combien de temps ce confinement va durer !
– Activité physique : Pour un sportif de haut niveau s’entraînant jusque 30 à 35 heures par semaine, la réduction drastique de l’activité diurne peut être problématique. Veillez en cette période de confinement à conserver au minimum une heure d’activité physique quotidienne, si possible en étant exposé à la lumière extérieure. Une telle activité permet de favoriser le sommeil lent profond et récupérateur au cours de la nuit.
– la lumière est le plus puissant synchroniseur de l’horloge interne qui règle nos rythmes biologiques. Au réveil puis au cours du petit-déjeuner, exposez-vous à la lumière du soleil ou à défaut à une lampe de luminothérapie (blanche ou bleue). Continuez de vous exposer dès que possible au cours de la journée : même confinée, votre horloge interne doit intégrer que c’est le jour !
• -l’heure régulière à laquelle vous prenez vos différents repas (petit-déjeuner, déjeuner, dîner) permet également de synchroniser l’horloge interne, tandis que la composition de vos repas favorise votre quantité et votre qualité de sommeil. Le repas du soir devrait être consommé deux à trois heures avant le coucher, avec des glucides à index glycémique élevé au menu ; ainsi que des aliments riches en tryptophane (poulet, dinde, graines de courge), acide aminé essentiel précurseur de la mélatonine, l’hormone du sommeil ! L’alcool, le coca, les boissons énergisantes sont à proscrire tandis que le café devrait être consommé jusque midi maximum.
• -limiter l’exposition aux médias d’information sur le coronavirus à 30 minutes maximum par
jour, et éviter ces informations juste avant le coucher. L’utilisation des nouvelles technologies (smartphone, tablette, ordinateur, télévision) devrait s’arrêter au minimum une heure avant le
coucher, et plus c’est arrêté tôt, mieux c’est !
•-utiliser une technique de relaxation (lecture, méditation, autohypnose, sophrologie,etc.) au cours de l’heure qui précède le coucher. Une douche chaude, un bain de pied, ou un bain chaud (40-42°C) permet aussi un endormissement rapide et améliore la qualité de la nuit de sommeil.
•-l’environnement de sommeil idéal : le plus obscur possible, une température entre 18 et 20°C, et le plus calme possible. Le confinement lié à l’épidémie de Covid-19 réduit nos déplacements motorisés. Ainsi s’amenuise le bruit de notre société agitée. Il suffit d’ouvrir ses fenêtres pour s’apercevoir que le silence est revenu et que s’entend la nature. Profitez-en pour jouir d’un sommeil réparateur et continu ! Sachez aussi laisser montres connectées, capteurs et leurs multiples données à leur juste place, c’est-à-dire hors de votre chambre…
Ces quelques clés devraient vous permettre de (re)trouver un sommeil récupérateur au cours de la période de confinement. Cette période, aussi incertaine soit-elle, est sans tarder l’opportunité de rembourser une éventuelle dette de sommeil, de prendre de bonnes habitudes que vous conserverez et de préparer au mieux la sortie du confinement et la reprise de l’activité !
Des recommandations individuelles peuvent vous être fournies selon vos rythmes veille-sommeil, votre chronotype, votre planning d’entraînement, vos préférences nutritionnelles.
Pour plus d’informations : matnedelec.sportscience@gmail.com
http://www.mathieu-nedelec.com/blog/comment-bien-dormir-en-periode-de-confinement.html
Chercheur en Physiologie
INSEP – Institut National du Sport,
de l’Expertise et de la Performance
Pour adhérer à notre association ou avoir des renseignements, une seule adresse :
AEIFA, 16 rue Vincent Compoint 75018 PARIS
Courriel : aeifa@aeifa.com Internet : www.aeifa.com
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LES EFFETS DE L’EXERCICE PHYSIQUE SUR LE TUBE DIGESTIF par Sid Ahmed Allal
Introduction :
Il est actuellement bien admis que l’exercice physique régulier (dans notre cas ici, le running) offre une protection contre les maladies liées à l’athérosclérose, l’hypertension artérielle, le diabète sucré de type 2, et même les cancers coliques.
L’exercice physique intensif, peut, quant à lui, être à l’origine de nombreuses complications digestives, surtout lorsqu’il est pratiqué par temps chaud sans entrainement adéquat et/ou sans hydratation suffisante.
Mécanismes des complications digestives liées à la pratique sportive intensive :
La pratique sportive intensive, lorsqu’elle est mal encadrée, peut entrainer des complications digestives ischémiques (c’est-à-dire par manque d’oxygène), mécaniques et neuroendocriniennes (hormonales).
Les complications ischémiques
Durant un effort physique intense, le sang est orienté de façon prioritaire vers les muscles, les poumons, le cœur et le cerveau, et la quantité de sang destinée aux organes du tube digestif est diminuée de 80% lorsque l’individu est à 70% de sa VO₂max. Ainsi, un exercice physique intense va provoquer des lésions ischémiques (par manque d’oxygène) au niveau de la muqueuse digestive, la fragiliser et entrainer la production de substances toxiques (telles que les endotoxines), ces substances toxiques vont provoquer plusieurs symptômes notamment une diarrhée parfois sanglante, bien connue des marathoniens.
Les complications mécaniques
Chez les runners, les impacts au sol génèrent des vibrations au niveau de la paroi abdominale, qui peuvent être à l’origine d’une sensation d’inconfort digestif.
Il existe des études contradictoires quant à l’effet de la course à pied sur le transit intestinal, cependant il est indéniable que les coureurs sont plus susceptibles que la population générale à avoir des épisodes de diarrhée et de troubles fonctionnels intestinaux (inconfort, ballonnement…)
Les complications neuroendocriniennes
Un exercice physique intense peut entrainer la suppression de la sensation de faim, c’est « l’anorexie induite par l’effort », son mécanisme n’est pas tout à fait clair.
Symptômes gastro-intestinaux et affections causés par l’effort intense
La diarrhée
Chez les coureurs en bonne santé, la diarrhée peut être causée soit par la course à pied elle-même, ou bien par une intoxication alimentaire. Habituellement la diarrhée a une évolution spontanément favorable. La diarrhée aigüe induite par l’exercice chez l’athlète n’entraine pas de déshydratation, et tend à disparaitre avec l’amélioration du niveau du coureur.
Le saignement digestif
Particulièrement fréquent chez les ultra-marathoniens (100 kms) et les triathlètes, 85% de ces athlètes ont un saignement occulte (qui ne se voit pas à l’œil nu) et qui n’est décelé que lorsque la selle est étudiée en laboratoire. Le saignement se voit plus souvent chez les coureurs jeunes, notamment après les compétitions. Heureusement, ce saignement reste occulte et transitoire.
Parfois le saignement peut persister, même de façon occulte, et être responsable d’une anémie, d’une fatigue, et d’une baisse des performances. Il est actuellement recommandé de réaliser des endoscopies digestives en première intention avant tout traitement d’un symptôme digestif ou d’une anémie chez un athlète.
En conclusion
- L’exercice physique léger à modéré a un effet protecteur vis-à-vis des troubles moteurs digestifs.
- L’exercice physique pratiqué à haute intensité peut entrainer des symptômes digestifs pouvant être sévères voire graves, notamment en cas de déshydratation et de manque d’entrainement.
- Le maitre mot : LA PRÉVENTION
- Courir 5 à 10 battements/mn en moins par rapport à la fréquence cardiaque à laquelle apparaissent les symptômes habituellement (intérêt d’un cardiofréquencemètre+++)
- Consommer de petites quantités d’aliments et de liquides (eau+++) immédiatement avant et pendant l’effort.
- En cas d’ischémie avérée : réduire l’intensité de l’effort pendant plusieurs mois, la reprise devant être très progressive.
- Éviter l’utilisation des anti-inflammatoires non stéroïdiens (type aspirine et Voltarène©), car ils aggravent les lésions induites l’ischémie intestinale.
Prenez soin de vous and keep running !!
Sid Ahmed Allal
Avec la collaboration de : http://run-dz.com/
Référénces
1- The impact of physical exercise on the gastrointestinal tract, Erick Prado de Oliveira and Roberto Carlos Burini, Current Opinion in Clinical Nutrition andMetabolic Care 2009, 12:533–538
2- Abdominal symptoms during physicalexercise and the role of gastrointestinalischaemia: a study in 12 symptomaticathletes. Rinze WF terSteege, Robert H Geelkerken, Ad B Huisman, et al. Br J Sports Med 2012;46:931–935. doi:10.1136/bjsports-2011-090277
3- Diagnosis and management of splanchnic ischemia. Ioannis E Koutroubakis, MD, PhD, Assistant Professor of Medicine. World J GastroenterolDecember 28, 2008 Volume 14 Number 48
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DEMI-FOND DE L’ENFANT AU CHAMPION
Ce colloque s’est maintenant déroulé, vous pourrez avoir son compte rendu dans le prochain Bulletin de l’AEIFA – pour cela pensez à renouveler votre adhésion
Pour une réflexion autour de l’endurance et l’aérobie chez les jeunes et leur entraînement sur le demi-fond.
Programme
9h30 : Accueil des participants et ouverture du colloque par Lahcen Salhi – Directeur sportif de la LIFA et Alain Frérot – Président de l’AEIFA
10h : Demi-fond et courses de durée chez les jeunes en France : constats, interrogations, réflexions et pistes d’évolution par Jean Claude Vollmer – Entraîneur et ancien responsable du demi-fond à la FFA
11h : Le développement de l’endurance chez les jeunes : priorités et méthodes par Sébastien Ratel – Maître de Conférences Universitaire HDR
12h15 : L‘entraînement en endurance chez le jeune en marche athlétique
par Denis Langlois – Entraîneur formateur et haut niveau en marche athlétique
13h : Repas
14h : Faut-il revoir notre approche de l’entraînement en course à pied chez les U14-U16 ? par Antoine Galopin – Conseiller Technique et responsable national Avenir en demi- fond
15h15 : Benjamin Malaty, parcours d’un international 16h30 : Table ronde et synthèse du colloque
INSCRIPTION 30€
LE COMPTE CLUB SERA DEBITÉ D’UNE SOMME DE 30 EUROS PAR LICENCIÉ INSCRIT.
LE CAFÉ D’ACCUEIL ET LE REPAS DU MIDI SONT INCLUS DANS LE COÛT DU COLLOQUE.
INSCRIPTION SUR LIFA-ATHLE.FR
Télécharger le flyers, inscrivez vous des maintenant: ColloqueAEIFA_ 25112023
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Caster Semenya : Avantage ou pas ? Par Jean-Claude Vollmer
Caster Semenya : Avantage ou pas ? Par Jean-Claude Vollmer (Expert lepape-info, entraîneur)
A l’heure où l’IAAF s’est prononcé une nouvelle fois sur la situation des athlètes hyperandrogynes en dévoilant de nouvelles règles d’éligibilité aux compétitions féminines, Lepape info vous propose de verser au dossier une étude factuelle de notre expert Jean Claude Vollmer ( publiée en août 2017 ) sur le site Spé15 sur le cas Caster Semenya . Les chiffres et analyses permettront d’alimenter et ( peut-être ) d’éclairer le débat sur cette coureuse d’Afrique du Sud championne olympique sur 800 m à Rio et double médaillée aux championnats du monde de Londres en 2017.
Les doublés ( 800 m – 1500 m) lors de grands championnats.
A le lecture du tableau suivant, on constate que le doublé de Semenya aux championnats du monde de Londres 2017 n’est pas une première et que de nombreuses coureuses l’ont tenté et terminé avec succès sur le podium des 2 épreuves dans le passé .
Le Profil de performances des meilleures coureuses par décennie depuis 1971
Le tableau suivant, tiré de l’ouvrage collectif « Le 800 mètres . Analyse descriptive et entraînement » ( éditions INSEP ) qui présente les profils des 10 meilleures par décennie montre que Semeyna présente ( pour ses performances de la décennie 2011 =>2017) un profil particulier.
En simplifiant les contenus du tableau on peut classer les coureuses de 800 m en 3 catégories :
Profil 400 m – 800 m : coureuses de 400 m ayant réalisé moins de 50.50
Profil 800 m : coureuses qui ne présentent que des performances sur 800 mètres
Profil 800 -1500 m : coureuses de 1500 mètres ayant réalisé moins de 4’02
Si le profil 400 m – 800 m est plutôt rare avec Minyeva ,Kratochvilova – qui est principalement une coureuse de 400 m (47.99 ) et qui n’a couru qu’une saison (1983) sur 800 m – , Quirot , Miles Clarke, le profil 800 m – 1500 m est le plus courant avec 18 filles dans la zone à 4 :02 au 1500 mètres .
Le reste des 40 profils présentés étant des profils spécifiques 800 m , sans performances sur les distances périphériques ou avec des performances ne leur permettant pas d’atteindre des podiums sur ces distances.
Pour lire la suite: http://www.lepape-info.com/actualite/caster-semenya-avantage-ou-pas/
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Attention à l’anémie du coureur ! par Simon Benoit, médecin – Distances +
Attention à l’anémie du coureur !
Rien ne sert de s’entraîner si notre corps n’est pas équipé d’un « bon véhicule de transport » d’oxygène. Une carence en globules rouges, nos transporteurs d’oxygène, peut porter atteinte aux performances et à la qualité de vie des coureurs. Voici ce qu’il faut savoir sur l’anémie du coureur.
Retour sur les notions de biologie du secondaire 3
Le sang est composé du plasma et, entre autres, des globules rouges, des globules blancs et des plaquettes. L’oxygène, qui sert de carburant au cerveau et aux muscles, est lié et transporté par l’hémoglobine à l’intérieur des globules rouges. L’anémie est définie par une baisse du taux d’hémoglobine. Il en résulte immanquablement une baisse d’énergie chez l’athlète.
L’anémie du coureur a plusieurs causes :
– Hémolyse (bris de globules rouges)
Le contact des pieds au sol (footstrike) peut provoquer chez certaines personnes un bris des globules rouges. La hausse de la pression intramusculaire liée à l’effort pourrait également être en cause, car le même phénomène est observé chez les nageurs et les cyclistes, deux disciplines sans impact. Lors d’un exercice prolongé, la membrane cellulaire des globules rouges perd sa capacité à se déformer et devient plus fragile et plus encline à l’hémolyse. Chez une grande majorité de coureurs, ce phénomène semble toutefois peu significatif.
Docteur Simon Benoit, collaborateur au magazine Distances+
Simon Benoit est médecin de soins critiques en urgence, en plus de tenir une pratique de bureau axée sur la médecine sportive. Il est membre de l’Association québécoise des médecins du sport. Il est également diplômé en physiothérapie et en chiropratique
Pour en savoir plus: http://distances.plus/nutrition/anemie-du-coureur/
Avec la collaboration de DISTANCES +, Le magazine québécois de la course en sentier
Distances+, c’est le magazine québécois de la course en sentier et du plein air. Des montagnes du Québec aux plus prestigieux sommets de la planète, nous suivons les athlètes sur la piste du dépassement de soi. Passionnés de plein air, nous explorons aussi la vie active, grandeur nature, à travers le pays.
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DÉTERMINER LE NIVEAU DE VALIDITÉ D’UN TEST DE TERRAIN par AREAPS
Pour choisir un test de terrain répondant à un objectif d’évaluation particulier (puissance aérobie maximale, vitesse aérobie maximale), il est important d’en déterminer la validité. Avec la pertinence, la fidélité, l’accessibilité, et l’utilisation des résultats, la validité est l’un des cinq critères à considérer avant de choisir un test. Article extrait de Cazorla (2004), Tests de terrain pour évaluer l’aptitude aérobie et utilisation de leurs résultats dans l’entraînement.
Tests étudiés
- de la plus grande distance parcourue en 12 min de Cooper (1968)
- progressif de course navette de Léger et Lambert (1982),
- progressif de course sur grand terrain de Léger et Boucher (1980),
- progressif Vam-éval de Cazorla et Léger (1993),
- progressif de course derrière cycliste de Brue (1985),
- progressif de course à paliers de 3 min, ou test de l’Université de Bordeaux 2 (TUB2, Cazorla 1990).
Qu’est-ce que le niveau de validité d’un test ?
Il s’agit ici d’avoir la preuve expérimentale que chacun des tests sélectionnés mesure effectivement ce qu’il est censé évaluer. Le niveau de corrélation calculé entre le facteur directement mesuré et le résultat du test permet de vérifier sa validité.
Si la corrélation est élevée, connaissant le résultat du test, il est permis d’extrapoler le facteur à évaluer. L’inverse est aussi possible.
Selon les deux objectifs principaux assignés aux tests précédents, peut-on affirmer qu’ils mesurent effectivement VO2 max et la vitesse aérobie maximale ?
Validité et VO2 max
Bien que la connaissance de VO2max ne s’avère pas indispensable aux entraîneurs, aux éducateurs et aux sportifs, certaines épreuves sont très fortement corrélées à VO2max. Elles permettent d’extrapoler la consommation maximale d’oxygène avec un risque inférieur à la plupart des tests indirects de laboratoire.
En fonction de l’âge des sujets, la course navette de Léger et al. (1985) présente un niveau de corrélation compris entre 0,70 (n = 188 enfants) et 0,90 (n = 77 adultes).
L’épreuve de course sur grand terrain (Léger et Boucher, 1980) n’est par contre validée que pour prédire le VO2max de sujets adultes (r = 0,96 ; n = 25 adultes). Par contre le résultat de ce test permet aussi une très bonne prédiction des performances de demi-fond (r = 0,96 ; n = 23 adultes) et de fond (r = 0,96 ; n = 24 adultes). Il en est de même du test de Brue (1985) : r (1500m) = 0,96 ; n = 12 et r (3000m) = 0,91 ; n = 11. Ces trois tests sont donc respectivement validés pour prédire VO2 max (navette et course sur piste) et la performance de longue durée (course sur piste et Brue), ce qui n’est pas le cas du test de Cooper qui, selon les populations étudiées et selon les auteurs, présente des niveaux de corrélation non significatifs ( r : 0.24) à très significatifs (r: 0.94). Cette grande variabilité interdit d’adopter sans réserve cette épreuve pour prédire VO2 max.
Pour en savoir plus: DÉTERMINER LE NIVEAU DE VALIDITÉ D’UN TEST DE TERRAIN par Areaps
Avec la collaboration de AREAPS : Association Recherche et Évaluation en Activité Physique et en Sport, Georges Cazorla
Areaps – Association Recherche et Evaluation en Activité Physique et en Sport
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Thermodynamique et énergétique – Calcul de la consommation de dioxygène – Notions d’énergie et de travail – Cycle de Krebs
Les transformations biologiques de l’énergie suivent les principes de la thermodynamiques dont les deux principes fondamentaux énoncés au XIX siècle sont :
Premier principe : le premier principe repose sur la conservation de l’énergie.
Lors de toute modification physique ou chimique, la quantité totale d’énergie dans l’univers demeure constante, même si la forme de l’énergie peut être modifiée !
Second principe : dit que l’univers tend toujours vers le plus en plus de désordre. Lors de tous les phénomènes naturels, l’entropie de l’univers augmente.
Les cellules et les organismes dépendent d’un apport constant d’énergie qui s’oppose à la tendance inexorable de la nature à aller vers l’état énergétique le plus faible (entropie du système)
Quelques définitions…
– Enthalpie « H » : Energie totale contenue dans un composé. Elle reflète le nombre et la quantité de liaisons chimiques dans les réactifs et les produits.
– Energie libre « G » : Quantité maximale d’énergie utilisable pour le travail. L’énergie libre est bien sûr plus faible que l’enthalpie d’un composé.
– Entropie « S » : Processus continu de transformation de l’énergie. L’entropie d’un système isolé est d’autant plus élevée que le système est désordonné.
Pour en savoir plus: 4-THERMODYNAMIQUE, CALCUL DE LA CONSOMMATION D’OXYGENE
Avec la collaboration de AREAPS : Association Recherche et Évaluation en Activité Physique et en Sport, Georges Cazorla
Areaps – Association Recherche et Evaluation en Activité Physique et en Sport
Epinutrition du sportif par Denis Riché
« L’épinutrition du sportif » est le nouvel ouvrage de Denis Riché, sorti le 30 mai 2017, aux Éditions Deboeck Supérieur.
L épigenèse décrit la façon dont nos gènes, sous l’influence de facteurs environnementaux, s’expriment ou non pour contribuer à notre santé. Leur intervention harmonieuse, sous l’effet de l’entraînement et de notre alimentation, constitue aussi la clef de la réponse à l’exercice. L’ expression de nos gènes dépend aussi de messages en provenance de notre microbiote et de notre système immunitaire.
Ce livre analyse la dégradation physique et sportive dans une perspective plus globale dans laquelle de nombreux troubles, diverses pathologies, allergie, maladies auto-immunes, etc., connaissent une croissance sans précédent.
En savoir plus sur l’auteur
Denis Riché, titulaire d’un doctorat de nutrition humaine et d’un D.I.U obtenu à la Faculté de Dijon « alimentation santé et Micronutrition », partage son activité entre la consultation (auprès des sportifs mais aussi au sein d’un réseau de professionnels de la santé développant la Micronutrition), la recherche de terrain et l’enseignement. Il continue de pratiquer régulièrement le sport et intervient notamment auprès d’athlètes de haut niveaux, de clubs professionnels ou de l’équipe cycliste FDJ.
Tout savoir sur Denis Riché, clic: http://denisricheconseil.com/
Commentaire lecteur:
Dernier ouvrage de Denis Riché … Dix ans d’avance …
Toujours aussi complet, écrit clairement et aux sources précises, cet ouvrage devrait être lu par tout thérapeute et/ou tout sportif – entraineur cherchant à optimiser ses performances tout en restant en bonne santé !!!
A ne manquer sous aucun prétexte !!!
On vous aura prévenu … La performance préventive est en marche ….
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